Céréales : conjoncture favorable en blé français
L’affaire Volkswagen a pollué les marchés financiers, mais si cela a pu avoir quelques conséquence sur le soja, c’est surtout à la baisse du pétrole que l’on doit le décrochage observé hier à Chicago sur la fève. Le blé et le maïs subissant le contre coup de la baisse du soja. Le colza n’a que très modérément réagi, tandis que le blé confirmait son rebond avec un euro qui est passé en une semaine de 1,13 à 1,11 $, renforçant la compétitivité de l’origine européenne. La participation de la France, pour 60 000 t (un bateau) à l’appel d’offres égyptien, une accélération des demandes de certificats d’exportation et des chargements portuaires réguliers, font espérer un démarrage de l’export. L’orge fourragère reste soutenue par une demande chinoise qui ne se relâche pas. Les mauvaises conditions météorologiques, perturbant les chantiers de coupe, ont atténué la pression de la moisson de maïs dont les prix baissiers de ces derniers jours ont permis un petit courant d’export ; les cours se sont stabilisés.