Centralys progresse grâce à sa R&D
Malgré un contexte difficile en nutrition animale, le prémixeur Centralys (groupe Provimi) a parfaitement tiré son épingle du jeu. Sur les huit premiers mois de l'année 2007, ses ventes aux industriels de la nutrition animale ont progressé de 14,5 % en volume à 47 400 tonnes, plus vers l'étranger (+ 29,9%) que la France (+ 11,4 %). Centralys récolte les fruits d'un investissement en R & D accru au niveau du groupe Provimi (13 centres de recherche répartis dans le monde), a précisé mercredi au Space, à Rennes, le directeur général de Centralys, Roland Coatalem. Cet effort a profité directement au secteur porcin qui recèle un fort potentiel de développement.
Avec une équipe de quatre spécialistes dont un vient tout juste d'être recruté -parmi les meilleurs de la recherche sur l'espèce en France, selon Roland Coatalem-, Centralys a fabriqué en prémix l'équivalent de 1,2 millions de tonnes d'aliment porc reconstitué en France en 2006 (le porc fait 40 % de l'activité).
« Il y a encore moyen d'innover », a indiqué Gilles Langeoire, un des quatre spécialistes de l'équipe. Selon lui, Centralys détient 20 % des parts du marché du prémix pour aliments porcs en France.
Se renforcer en France
Dans le secteur porcin, Centralys travaille dans trois directions : l'importance de l'ingéré, la maîtrise de la santé intestinale par la nutrition et l'élaboration de spécialités nutritionnelles liées à la nutrition ou à la formulation. Le prémixeur a notamment présenté deux innovations issues de ce dernier axe de recherches. Centralys réalise son chiffre d'affaires (55 millions d'euros en 2006) à 40 % dans le porc, autant en volaille et 20 % avec les ruminants, et pour 25 % hors de France, mais avec le souci de renforcer ses positions dans l'Hexagone, a précisé Roland Coatalem. Centralys dispose de deux usines situées à Trappes (Yvelines), près de son siège opérationnel et à Crévin (Ille-et-Vilaine), et d'une plate-forme logistique à Carhaix-Plouguer (Finistère). Centralys emploie 110 personnes.