Cémoi installe sa logistique à Mâcon
        
      
      
      Mâcon, capitale du chocolat de saison. C’est bientôt chose faite, puisque le groupe Cémoi (CA 2006 : 500 millions d’euros, dont 50 % à l’export) construit actuellement une plateforme logistique en Saône-et-Loire, d’un investissement supérieur à 6 millions d’euros. Elle remplacera celle basée à la Tour du Pin, en Isère. Livrable fin juin – début juillet de cette année, le nouvel entrepôt présentera une surface de 12 000 m 2 pouvant accueillir 20 000 palettes.
Dans un premier temps, la plateforme gérera principalement le stockage et les expéditions des usines situées dans le Sud- Est de la France : Chambéry (Savoie), Carpentras (Vaucluse) et Sorbiers (Loire). Ces unités de production, et notamment celle de Sorbiers qui représente une des plus importantes du groupe, sont toutes spécialisées dans la fabrication saisonnière de chocolats et de confiseries pour Noël et Pâques. « L’activité allégée de la plateforme a pour objectif de permettre un démarrage en douceur de l’unité,explique Frédéric Favretto, responsable de deux entrepôts du groupe Cémoi. Le stockage des produits commercialisés pour Noël démarrera fin juillet, et les livraisons seront effectuées sur l’ensemble du territoire de mi-septembre à mi-novembre. »
Vers un élargissement de l’activité
Le groupe espère cependant développer des activités supplémentaires au sein de l’entrepôt de Mâcon dès l’année prochaine, à travers un transfert de responsabilités au niveau national. L’organisation logistique globale n’est pas encore entièrement arrêtée, mais la plateforme devrait, à terme, assurer les livraisons sur la moitié sud de la France pour une partie de la production du groupe. Dans cette configuration, elle viendra en complément de l’unité d’Orléans (Loiret) ainsi que de la base nordiste située à Arras (Pas-de-Calais). Un bâtiment qui a servi de modèle à la construction mâconnaise. « Ce changement supposera une gestion de double stock et une étude optimale des coûts de transports, poursuit Frédéric Favretto. Mais cela fait partie de nos compétences. » Pour cet exercice 2007, 11 salariés se sont déjà vus proposer un poste. En période pleine de l’activité, l’effectif devrait passer à 50 personnes.
 
        
     
 
 
 
 
 
