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Cap Diana va afficher ses ambitions au Sial

Le fabricant d’ingrédients alimentaire fait son entrée sur le marché des protéines de viande.

Cap Diana procède cette année à sa quatrième mue en trente ans d’existence. Grand spécialiste des ingrédients pour industriels et restauration hors domicile (bardes de porcs, produits retexturés, sauces), la société de Pleucadeuc (Morbihan) fait cette année son entrée sur le marché des protéines de viande.

La PME fondée par le groupe Guyomac’h vient de se doter d’un outil dédié, le troisième de son parc industriel, pour 4 millions d’euros. En sortent « des poudres de viande de porc neutres en goût qui ont des propriétés fonctionnelles : gélifiante, émulsifiante », explique Christophe Villalon, directeur général. Cible : les IAA évoluant en plats cuisinés préparés à base de viande.

Selon Villalon, ces poudres présentées au SIAL cette année et appelées « Caprotéins » « présentent un ratio d’émulsion ou de gélification supérieur à celles du marché. (…) Leurs protéines se déclarent dans le facteur viande. » Sur un marché mondial, les avantages fonctionnels des protéines carnées de Cap Diana donneraient aux industriels un meilleur rendement en fabrication.

Dans son nouveau métier, Cap Diana tient un discours à la hauteur de sa réputation. En effet, le groupe est numéro 1 en Europe sur le segment des enrobages de viande, son premier métier -bardes de porc et ingrédients alimentaires texturés (bardes, fruits et légumes). Et acteur majeur dans les sauces liquides, surgelées, tranchées… et appertisées depuis 2006.

Une usine de 10 000 m 2  

Sur ce segment depuis la seconde moitié des années 1990, Cap Diana a fortement investi, en particulier dans une usine dédiée de 10 000 mètres carrés pour développer une expertise tout à la fois gustative et fonctionnelle -sous marque « Maître Gustille » en RHD.

« Dans une gamme étendue de 5 500 recettes, donne en exemple le directeur général, nous avons créé des galets IQF de différentes formes afin qu’ils recouvrent parfaitement la viande » à laquelle ils sont associés. Christian Villalon précise que dans tous les cas, ce sont des recettes développées sur-mesure.

La R & D constitue sans conteste une des clés du succès de Cap Diana. Elle y investit chaque année en moyenne 5 % de son CA, lui-même en forte progression depuis 2002 : 18 millions d’euros alors, 30 millions en 2006. Avec ses nouveaux métiers en sauces appertisées et protéines de viande, la filiale de Diana Ingrédients (aujourd’hui propriété du fond Cognetas) n’en restera pas là.

Avec 200 salariés, elle vise sous deux ans un CA de 40 millions d’euros avec une part grandissante de ses ventes à l’international (25 % actuellement). Cap Diana fabrique plusieurs milliers de tonnes d’ingrédients alimentaires, dit Villalon sans plus de précisions.

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