Canard : chute des achats des ménages
Œufs : Le ralentissement progressif du marché du calibré s’est poursuivi mardi en France. De plus en plus de détaillants jouaient la carte de la prudence, la seconde partie du mois de septembre étant rarement propice à la consommation. Une accalmie qui affectait en premier lieu les grossistes et concernait de plus en plus de centres de conditionnement. Néanmoins, une partie d’entre eux conservait de bonnes ventes, grâce à la poursuite de promotions en grande distribution ou à un bon courant d’affaires pour le fond de rayon. Le commerce n’en restait pas moins fluide, l’offre étant peu évolutive et couvrant tout juste les besoins du moment. Les cours oscillaient entre maintien aisé et fermeté, dans des fourchettes tarifaires qui se stabilisaient.
En Europe, les cours sont pour la plupart reconduits. Les offres ne sont pas pléthoriques mais la consommation montre des signes de faiblesse, en partie du fait d’une météo encore très estivale. La fermeté reste de mise à l’industrie, entre besoins réguliers et offre de fin de ponte limitée.
Volaille : Selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel, les achats de volailles et élaborés frais par les ménages français ont reculé de 1,1 % en cumul du 28 décembre au 7 août par rapport à la même période un an plus tôt, contre -4,3 % pour les viandes fraîches de boucherie. C’est en canard que la baisse est la plus marquée (-11,1 %), en raison de la chute des volumes de magret et filet (-17,1 %), effondrement à relier en grande partie aux moindres disponibilités suite à la grippe aviaire. Dans le même temps, le poulet peine à se maintenir dans les paniers (-0,8 %). Si de bons résultats sont relevés en découpes crues natures (+3,6 %, dont +5,9 % pour l’escalope et +0,8 % pour la cuisse), l’heure est au désintérêt pour le prêt à cuire (-7,5 %). La tendance est quasi identique en dinde (-0,8 %), le ralentissement du commerce des cuisses (-3,2 %) étant compensé par un léger mieux des ventes d’escalope (+0,4 %).