Café, sucre : les craintes sur l’offre persistent
Les prix du sucre ont bondi la semaine dernière, à Londres et à New-York, portés par un fort ralentissement de la récolte de canne à sucre au Brésil et des craintes quant à la perspective d'un évènement climatique El Niño qui pourrait retarder la production. Le marché anticipe également que la canne à sucre soit prioritairement transformée en éthanol plutôt qu'en sucre.
De leur côté, les cours du café sont remontés après des projections de moindre récolte au Brésil, suite à la sécheresse exceptionnelle survenue en janvier et février : la production brésilienne devrait ainsi se monter à 44,6 millions de sacs, soit 9,33% de moins qu'en 2013, selon la Conab, une agence du ministère brésilien de l'Agriculture, contre une première estimation de 46,53 à 50,15 millions de sacs. Éléments techniques et volatilité restaient toutefois les principaux facteurs d'évolution des prix.
Les cours du cacao se sont, quant à eux, retournés cette semaine. Après avoir atteint un plus bas de plus de trois mois à Londres et deux mois à New-York, la fève brune est repartie en hausse, soutenue par des achats à bon compte combinés à des couvertures de positions dans un contexte de marché mondial toujours en déficit d'offre.