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Cacao, sucre et café restent fermes

Le café a été porté par la perspective d'une demande en hausse, suite à l’affaiblissement du dollar par rapport à l’euro lié aux annonces de la Banque centrale européenne laissant entendre que la baisse des taux annoncée le jour même ne se poursuivrait pas forcément dans l'immédiat. Ce qui a fait grimper la monnaie unique européenne à des plus hauts plus vus depuis mi-février. En outre, les prix bénéficiaient d'inquiétudes entourant la récolte au Brésil, qui pourrait ne pas être aussi importante que prévu en raison de mauvaises conditions météo.
Les cours du cacao ont poursuivi la consolidation de leurs gains la semaine dernière, bénéficiant toujours des incertitudes entourant l'état de la récolte en Afrique de l'ouest. Ainsi, même si de récentes précipitations ont amélioré les perspectives de la récolte de mi-saison à venir en Côte d'Ivoire, premier pays producteur de cacao au monde, cela ne devrait pas suffire à éviter un déficit de fèves brunes. L'Organisation internationale pour le cacao (ICCO) prévoit que la récolte de cacao en Côte d'Ivoire va baisser de 6,3 % à 1,69 million de tonnes, mettant en garde contre une récolte de mi-saison moins importante.
Les cours du sucre se sont stabilisés la semaine dernière, enregistrant des mouvements limités faute d'un nouvel indicateur à même d'orienter franchement les cours dans une direction ou une autre, avant de toutefois amorcer un rebond avant le week-end sous l'effet de l'affaiblissement du dollar. Les prix évoluent dans de faibles marges avec des volumes relativement faibles. Les prix du sucre restaient en outre toujours soutenus par la forte appréciation du réal brésilien par rapport au dollar, qui s'échangeait vendredi au plus haut en plus de six mois. Le renforcement du réal face au billet vert dissuade en effet les producteurs brésiliens de vendre leur récolte à l'export, ce qui réduit l'offre disponible sur le marché.

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