Cacao, sucre, café : stables mais sous pression
Les matières premières alimentaires se sont stabilisées dans un marché calme avant les fêtes de Pâques. Le sucre blanc coté à Londres est tombé mardi dernier à son plus bas niveau en près de six ans, à 355 dollars la tonne, dans le sillage du sucre brut échangé à New York. La faiblesse du réal a continué de faire pression sur les cours du sucre, les producteurs étant tentés de vendre leurs stocks afin de recevoir plus de réais pour leurs produits vendus en dollar. La surabondance d'offre pesait également toujours sur les cours, d'autant plus que les pluies au Brésil sont de bon augure pour les récoltes. Comme en Inde, au Mexique et Guatemala, la production devrait progresser au Brésil.
Les cours du cacao ont eu un accès de faiblesse mardi dernier, atteignant leurs plus bas niveau depuis deux mois à Londres, à 1 900 livres sterling la tonne et depuis un mois à New York, à 2 679 dollars la tonne. Les récoltes devraient être bonnes en Afrique de l'ouest, ce qui continue de lester un peu les cours. Mais le marché était plutôt calme et s'est stabilisé vers la fin de semaine, les opérateurs de marché se préparant à délaisser leurs bureaux avant les fêtes de Pâques.
Les cours du café sont restés assez stables la semaine dernière, mais restaient lestés par les pluies au Brésil, premier producteur et exportateur mondial de café. Pour autant, les prévisions d'un déficit d'offre dans le marché du café devrait soutenir les prix.