Cacao et sucre flambent, café sous pression
Les cours du cacao ont profité la semaine dernière d'un regaind'inquiétude sur la récolte d'Afrique de l'Ouest, de loin la plus grosserégion productrice de cacao au monde, pour grimper. La région connaît actuellement sa saison sèche, mais les vents de l'Harmattan la rendent exceptionnellement chaude et sèche, alors les opérateurs s'attendent à ce que la récolte intermédiaire - de mai à août pour la Côte d'Ivoire et le Ghana - soit plus faible que la normale du fait du temps sec.
Les cours du sucre ont débuté la semaine sur une hausse timide, aidés par des achats à bon compte après les plus bas en près de cinq mois atteints le vendredi précédent, avant de bondir mardi de 9 % à la suite de la publication de données prévoyant un déficit plus marqué cette saison. L'ISO s'attend en effet, selon sa deuxième estimation, désormais à ce que la consommation dépasse la production de 5,018 millions de tonnes (mt) lors de l'année sucrière allant d'octobre 2015 à septembre 2016, contre un déficit de 3,527 mt estimé dans son rapport de novembre.
Les cours du café ont faibli cette semaine, subissant un nouveau mouvement de vente spéculatif.n La baisse de la note du Brésil par l’agence de notation financière Moody's a entraîné un mouvement de vente sur le café. La baisse du real incite les producteurs à vendre pour toucher davantage de dollars.