Bruxelles lance l’identification électronique des bovins
La Commission européenne a adopté hier une proposition visant à renforcer la traçabilité des bovins, tout en la simplifiant, grâce à l’identification électronique. Elle offre un cadre juridique à l’introduction de cette technologie tout en supprimant les dispositions en vigueur sur l’étiquetage facultatif de la viande bovine. Aujourd’hui, les notifications (naissances, décès, déplacements) doivent être converties en format électronique pour entrer dans les bases de données informatisées des Etats membres. La lecture des puces électroniques « réduirait les temps de traitement, les erreurs et les charges administratives », explique le communiqué de presse de la Commission. De surcroît, elle faciliterait le suivi des animaux en ferme, l’automatisation et la gestion des aides européennes. L’identification électronique serait facultative, mais les Etats membres auraient le pouvoir de la rendre obligatoire sur leurs territoires. La technologie est déjà employée dans plusieurs Etats-membres par des opérateurs privés.
La filière bovine française l’a adoptée l’an dernier après trois années d’essai. Pour les filières ovine et caprine, c’est une obligation à l’échelon européen depuis juillet 2010. Un régime obligatoire pour bovins au niveau européen aurait pu être « préjudiciable à certains opérateurs », explique la Commission européenne.