Brusson se modernise
De notre correspondante en Midi-Pyrénées
Créée en 1872, par la famille Brusson, dans de magnifiques bâtiments en petites briques de Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne), l’ex-entreprise Brusson Jeune, reprise en 2000 par la SA Financière Villemur, va déménager. A l’époque spécialiste de la fabrication de pâtes alimentaires, l’entreprise est aujourd’hui connue pour ses biscottes, pains grillés et pains de mie longue conservation sans conservateur (toujours vendus sous la marque Brusson), fabriqués en traditionnel et en bio, mais aussi pour son Braiserol, un pain grillé sans sucre, ni graisse ajoutée. Elle continue aussi à produire le vermicelle cheveux d’ange de Panzani. « Tous nos produits sont fabriqués semi-artisanalement, confie Patrick Wurmser, responsable des fabrications au sein de l’entreprise. Notre objectif n’est pas de devenir très gros, mais de toucher des niches de clientèles (produits bio, raisonnés...) qui n’intéressent pas les géants du secteur. Notre souplesse de fonctionnement et notre réactivité nous permettent de répondre très rapidement à toutes sortes de commandes. Nos équipes qualité et production mènent, par ailleurs, en permanence, une activité de recherche, en partenariat avec nos entreprises clientes.» Brusson compte d’ailleurs développer de nombreuses nouveautés, aussi bien dans le secteur du pain de mie que dans celui de la panification sèche, et possède déjà, en attente dans ses cartons, quelques recettes intéressantes.
Déménagement
Le déménagement programmé en 2005, dans de nouveaux bâtiments presque neufs de la ZAE de Pechnauquié, sur la commune de Villemur-sur-Tarn, va ainsi permettre à l’entreprise de travailler dans des locaux plus opérationnels, et de développer ses gammes et les quantités produites. Les bâtiments rachetés font 2 000 m2, auxquels seront ajoutés 1 500 m2 supplémentaires. Quatre lignes de production y seront installées, qui permettront d’automatiser certains mouvements pénibles. L’investissement représentera, dans un premier temps, plus d’un million d’euros sur trois ans. La trentaine d’emplois actuels sera ainsi sauvée et 5 à 10 personnes seront embauchées.