Aller au contenu principal

Brusson se modernise

L’entreprise Brusson va investir plus d’un million d’euros pour s’installer, d’ici fin 2005, dans de nouveaux locaux.

De notre correspondante en Midi-Pyrénées

Créée en 1872, par la famille Brusson, dans de magnifiques bâtiments en petites briques de Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne), l’ex-entreprise Brusson Jeune, reprise en 2000 par la SA Financière Villemur, va déménager. A l’époque spécialiste de la fabrication de pâtes alimentaires, l’entreprise est aujourd’hui connue pour ses biscottes, pains grillés et pains de mie longue conservation sans conservateur (toujours vendus sous la marque Brusson), fabriqués en traditionnel et en bio, mais aussi pour son Braiserol, un pain grillé sans sucre, ni graisse ajoutée. Elle continue aussi à produire le vermicelle cheveux d’ange de Panzani. « Tous nos produits sont fabriqués semi-artisanalement, confie Patrick Wurmser, responsable des fabrications au sein de l’entreprise. Notre objectif n’est pas de devenir très gros, mais de toucher des niches de clientèles (produits bio, raisonnés...) qui n’intéressent pas les géants du secteur. Notre souplesse de fonctionnement et notre réactivité nous permettent de répondre très rapidement à toutes sortes de commandes. Nos équipes qualité et production mènent, par ailleurs, en permanence, une activité de recherche, en partenariat avec nos entreprises clientes.» Brusson compte d’ailleurs développer de nombreuses nouveautés, aussi bien dans le secteur du pain de mie que dans celui de la panification sèche, et possède déjà, en attente dans ses cartons, quelques recettes intéressantes.

 Déménagement

Le déménagement programmé en 2005, dans de nouveaux bâtiments presque neufs de la ZAE de Pechnauquié, sur la commune de Villemur-sur-Tarn, va ainsi permettre à l’entreprise de travailler dans des locaux plus opérationnels, et de développer ses gammes et les quantités produites. Les bâtiments rachetés font 2 000 m2, auxquels seront ajoutés 1 500 m2 supplémentaires. Quatre lignes de production y seront installées, qui permettront d’automatiser certains mouvements pénibles. L’investissement représentera, dans un premier temps, plus d’un million d’euros sur trois ans. La trentaine d’emplois actuels sera ainsi sauvée et 5 à 10 personnes seront embauchées.

 

 

Les plus lus

petit veau dans sa niche
Prix des petits veaux : après une courte baisse cet été, la tension revient

Les prix des petits veaux se sont tassés au mois d’août, tout en restant à des niveaux inédits pour la période. Mais la baisse…

bateau porte conteneur
Viande bovine : pourquoi les exportations australiennes battent des records début 2025

La hausse de la production australienne de viande bovine rencontre une demande mondiale particulièrement dynamique. Résultat,…

Le poulet label Rouge Rungis
Poulet Label Rouge : « On a vraiment un problème de répartition de valeur »

Après plusieurs années de recul, l’horizon s’éclaircit pour les ventes de poulets entiers Label Rouge en grande distribution.…

Volaille : où l’Ukraine dirige-t-elle ses exportations en 2025 ?

En 2025 et 2026, la production de volailles en Ukraine devrait croître lentement, tout comme les exportations, selon les…

les drapeaux de l'UE et du Mercosur côte à côte
Accord UE-Mercosur : qui se réjouit, qui se méfie, qui conteste ?

Alors que la Commission a donné le feu vert au processus de ratification au traité entre l’Union européenne et le Mercosur,…

viande de porc dans un abattoir russe. agroalimentaire.
Porc : en Chine, la Russie profite de la guerre commerciale

Depuis qu’elle a reçu l’agrément de Pékin, la Russie exporte activement viandes et abats de porc vers la Chine. Le pays…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio