Broutards : un marché hétérogène
Gros bovins : Sur le marché du maigre, les acheteurs cherchent résolument les animaux les plus lourds, ce qui entraîne des différences d’ambiance selon le type d’animaux considéré. Le commerce reste morose dans les animaux les plus communs. Dans les broutards, ce sont les animaux légers qui suscitent le plus d’intérêt. Les acheteurs français les recherchent pour les repousser jusqu’en janvier, quand la demande algérienne devrait se réveiller. Enfin, la semaine dernière, les marchés ont été animés par des achats d’animaux de 300 kg en destination de la Turquie. Du fait des jours de quarantaine, ces animaux ne seront expédiés qu’à la fin du mois. Les envois de broutards lourds vers l’Italie restent réguliers mais peu dynamiques.
En femelles, le marché est calme, la demande est moins forte que le mois dernier. Les cours sont stables à baissiers.
Veaux : Pas de changement de ton pour les petits veaux laitiers. Les engraisseurs ont des besoins limités et s’attachent aux animaux de qualité et bien formés, délaissant les veaux les plus fragiles. Du fait de ce tri sévère, les cours les plus bas stagnent. En revanche, les tarifs des meilleurs animaux se sont légèrement appréciés, sur fond de petite réduction des disponibilités.
Ovins : Le marché de la brebis est plus calme, faute de demande extérieure, comme souvent à cette période de l’année. Néanmoins, les cours demeurent plus élevés que les années passées. La météo plus clémente et favorable à la pousse de l’herbe a permis aux éleveurs de mieux finir les animaux qu’ils destinaient à la réforme.