Broutards : orientation incertaine des prix
Gros bovins : Les tarifs des broutards semblent pour le moment avoir atteint un plancher, à un niveau très inférieur à celui de 2013 et 2012. L’offre se réduit mais la demande étrangère reste contenue. Difficile d’anticiper l’évolution des cours dans les mois qui viennent. L’heure est aux sorties et comme, selon l’Institut de l’élevage, le stock de mâles de 3-6 mois au 1er septembre dépassait de 5 % (+32 000 animaux) son niveau de 2013, le marché pourrait rapidement être encombré. Mais la demande intérieure est tonique et la France a regagné en compétitivité face à l’Irlande sur le marché italien. La demande tunisienne est pour le moment importante. La réouverture en janvier du contingent détaxé algérien devrait à moyer terme fluidifier le marché.
Veaux : Les prix des petits veaux croisés et charolais continuent de se raffermir. La demande des engraisseurs est tonique et l’offre demeure limitée.
Ovins : En cumul sur les huit premiers mois de l’année, l’Institut de l’élevage annonce que les importations françaises de viande ovine restent en hausse de 2 % par rapport à la même période de 2013.