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Bretagne : la Cooperl fait le dos rond

En pleine crise porcine, la Cooperl- Hunaudaye est parvenue à maintenir ses volumes, et même un peu mieux. La production d’aliments de la coopérative bretonne de Lamballe frémit de 0,6 % à 1,353 million de tonnes (73,15 % en porc)et le groupement de 1182 producteurs bat un nouveau record avec 3,27 millions de cochons (+ 268 000 têtes) commercialisés dans l’année.-Même constat à l’abattage (+ 6,14 % à 3,415 millions de cochons et 300000 tonnes. Cet accroissement intervient pourtant dans une crise sans précédent. Les résultats financiers du groupe, en deçà des performances habituelles, l’attestent : le CA demeure quasi stable à 857MEUR, mais le résultat net plonge à 3,9 millions. « C’est nettement moins bon que les années précédentes », a concédé Jean-Claude Commault, le directeur général. « Mais nous amortissons près de 20MEUR sur 2003. Notre cash-flow s’établit à 24 millions. » Le plus important investissement de l’année a porté sur l’agrandissement de l’abattoir découpe de Lamballe (8M EUR) pour installer une unité dédiée à l’élaboration de viandes. La seconde tranche de ce programme a démarré en 2004 et doit permettre, à l’issue des travaux en 2005, de refaire des lignes dans le but d’améliorer la productivité, et de se conformer aux nouvelles réglementations d’hygiène et de sécurité.

Fidèle aux principes qui le guide, « la survie des éleveurs de porcs », le groupe a poursuivi sa politique d’accompagnement. D’abord en accordant d’importantes bonifications aux éleveurs. « Nous avons payé le kilo de porc vif en moyenne 5 cts d’euros de plus que le prix cadran, compte tenu des différentes filières qualité », assure M. Commault. Ensuite en abaissant le coût de la nutrition pour proposer aux éleveurs un aliment compétitif. L’activité a d’ailleurs progressé sur un marché en baisse, « y compris au début 2004 », a-t-il souligné. Du côté des porcs charcutiers, si une légère hausse se faisait sentir au début 2004, la tendance serait plutôt à la baisse désormais. M. Commault prévoir de terminer l’année avec un nombre d’animaux abattus identique à 2003. Une bonne nouvelle, car les prix augmenteront forcément. A la condition que les consommateurs soient là.

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