Brésil : maladie respiratoire chez des poulets
Dix-sept mille poulets ont été sacrifiés dans une ferme de l'État du Mato Grosso do Sul (centre-ouest du Brésil) après l'apparition la semaine dernière d'une maladie respiratoire grave qui n'est pas la grippe aviaire, a indiqué mardi l'Agence de Défense Sanitaire Animale et végétale (Iagro). Iagro n'a pas encore identifié de quelle maladie respiratoire précisément il s'agissait et hésite entre 15 à 17 variétés différentes mais sa direction certifie qu'«il ne s'agit pas du virus de la grippe aviaire ». Des échantillons des volailles ont été envoyés à l'université Unicamp, à Sao Paulo, pour découvrir les causes de la maladie et les résultats seront connus vendredi mais « les mesures routinières de prévention ont déjà été prises », souligne Iagro dans un communiqué. Les 17 000 poulets de la ferme Nossa Senhora Aparecida située dans la commune de Jaraguari, où a été notifiée la mort d'une centaine de volailles ont été sacrifiés et 117 autres fermes de la région isolées avec des barrières sanitaires. Les véhicules qui empruntent les routes de la région sont désinfectés. Les autorités locales redoutent des répercussions négatives de cette maladie pour leur production de poulet. D'après le Iagro, le système de production de poulet dans le Mato Grosso do Sul « abrite actuellement quelque 21 millions de poulets ». Dans un communiqué conjoint, le ministère de la Santé, le secrétariat d'État de production et de Tourisme et le Iagro nient qu'il puisse s'agir « d'une maladie éradiquée au Brésil », une allusion à des rumeurs selon lesquelles il pourrait s'agir de la maladie de Newcastle, provoquée par un virus et très contagieuse.