Brebis : une offre limitée, des prix peu évolutifs
Gros bovins : FranceAgriMer juge possible une croissance de la consommation française de viande bovine en 2015, de l’ordre de +0,8 %, “ dans un contexte d’offre plutôt fournie ”. Si ces prévisions se vérifient, elles devraient en grande partie bénéficier à la viande bovine hachée, plébiscitée par les ménages alors que les achats de pièces, que ce soit à griller ou à rôtir, ont reculé en 2014. Non seulement les ventes de viande hachée sont dynamiques dans la grande distribution, mais en plus elles s’imposent peu à peu dans la restauration hors foyer, “ notamment lors des repas pris dans les chaînes de restauration rapide ”.
Veaux : Les tarifs des petits veaux de huit jours ont continué à augmenter cette semaine, notamment en montbéliards, croisés, charolais et même bons frisons, sur fond d’un petit déséquilibre sur les marchés en vif : l’offre peine en effet à satisfaire les besoins des engraisseurs.
Ovins : Le marché des brebis n’est pas très encombré. Le changement de modalité de la prime PAC n’a pas eu de conséquences trop importantes sur les choix des éleveurs en matière de réforme de leurs animaux. Ils peuvent en effet dorénavant réformer des brebis au 1er février plutôt qu’au printemps, mais tout de même toucher la prime s’ils gardent des agnelles. Or le dispositif semble avoir été jugé lourd par les agriculteurs qui n’y ont pas vraiment eu recours. Dans ce contexte, l’offre est régulière et peu évolutive ce qui permet aux tarifs de se maintenir, suivant la qualité.