Bovins : un marché peu évolutif en Europe
Bovins : La dernière semaine d’octobre n’a pas été celle du changement sur les marchés en vif européens. Peu de variations tarifaires ont été pratiquées. Les prix à la production sont au dessus de leur moyenne de 2007 à 2011, malgré la hausse des disponibilités sur le marché européen. Pour le moment, le marché intérieur absorbe ces surplus. Mais l’année prochaine, alors que la production devrait rester stable, dans une zone marquée par la crise et qui devrait afficher une croissance très limitée, la consommation pourrait s’essouffler. Quant aux prix mondiaux, ils restent fermes, du fait de la faiblesse de la production américaine et de la bonne demande asiatique, en particulier chinoise.
Ovins : Les disponibilités irlandaises continuent de progresser. Mais comme elles ne dépassaient pas le seuil des 60 000 têtes la semaine dernière, les prix se sont raffermis. Quant aux tarifs britanniques, alors que l’offre s’est stabilisée, ils se sont réajustés à la hausse sur un marché qui reste demandeur.