Bovins : un marché lourd et peu évolutif
Gros bovins : Le marché reste lourd dans l’ensemble. Alors que le mois de janvier a semblé très long aux opérateurs, février ne devrait pas, dans un premier temps, voir le marché se redynamiser. En effet, les vacances scolaires sont déjà dans l’angle de mire des abattoirs qui se montrent donc prudents en conséquence. Le niveau de l’offre est jugé un peu pesant voir trop large selon les régions. Seul le haut de gamme semble échapper à la morosité. Les disponibilités limitées permettent en effet une reconduction des tarifs dans cette catégorie, tandis que l’ambiance est nettement plus baissière dans le reste de la gamme.
Veaux : La réduction progressive de l’offre en petits veaux laitiers a entraîné une légère hausse des cours la semaine dernière. Les engraisseurs trient moins les animaux et la fluidité est de mise. Cette semaine commence sous un petit vent de fermeté, même si, à l’achat, les opérateurs tentent de maîtriser toute velléité de hausse significative.
Ovins : Les opérations de promotions mettant en avant l’agneau Lacaune permettent de dynamiser le commerce depuis quelques jours. Pour autant, la demande reste prudente dans un contexte de consommation des ménages jugée plutôt calme par les opérateurs.
