Bovins : meilleure valorisation des abats
Gros bovins : Sur les neuf premiers mois de l’année, les prix moyen des abats de gros bovins ont progressé à Rungis de 20,56 % pour les joues, de 5,85 % pour les langues, 10,29 % pour les queues et 9,25 % pour les rognons, par rapport à la même période de 2013, selon FranceAgriMer. Ils sont restés stables pour les foies et les cœurs. Pour les abattoirs, cette meilleure valorisation du cinquième quartier permet de consolider des marges mises à mal par la mauvaise consommation de viande. Mais sur les trente-six premières semaines de l’année, les achats des ménages ont décliné, se repliant de 8,7 %. La baisse est prononcée pour le foie (-14 %). L’embargo russe, qui vise dorénavant aussi ces produits, pourrait porter un coup au commerce, la Russie étant un débouché porteur.
Veaux : La demande se fait plus intéressée maintenant que l’automne s’installe. La vente est plus facile et les prix des veaux gras se réajustent à la hausse. Pour la viande, en cette période de vacances scolaires, les collectivités ne sont pas encore au rendez-vous, même si les ménages semblent être davantage aux achats. Le commerce de la viande pourrait se montrer plus dynamique en fin de semaine prochaine.
Ovins : Alors que l’Europe produisait 37 % de la viande ovine dans le monde dans les années 60, sa part n’est plus que d’environ 14 % aujourd’hui selon l’Institut de l’élevage. La moitié de viande ovine est désormais produite en Asie.