Bovin maigre : commerce actif en broutards
Gros bovins : Le commerce du bovin d’embouche pâtit cette semaine de la tendance plus lourde qui se dessine sur le marché de la viande. Les apports sont réguliers mais les engraisseurs se montrent plus prudents à l’achat, ce qui affecte la fluidité des transactions. La sélectivité s’accentue en réformes, les sujets âgés et de moindre qualité défendant plus difficilement leurs tarifs. De leur côté, les cours des broutards se maintiennent mieux, voire se raffermissent pour les marchandises de bonne conformation. Les placements sont actifs sur le marché intérieur. Espagnols et Italiens sont également présents à l’achat. Mais la sélectivité reste de mise lorsque les effectifs mis en vente sont conséquents.
Veaux : Les transactions restent difficiles en petits veaux. Les professionnels de la filière pointent le manque de débouchés sur le marché domestique comme à l’export, sans entrevoir d’évolution du rythme des placements à court, voire à moyen terme. Une situation qui maintient les cours à de bas niveaux de prix.
Ovins : Malgré le repli de la consommation de viande d’agneau en France, la faiblesse de l’offre soutient les cours depuis l’été dernier, selon l’Institut de l’élevage. Ainsi, le prix moyen pondéré des régions calculé par FranceAgriMer s’est établi fin décembre à 6,54 euros le kilo, ce qui représente 27 centimes de hausse par rapport à la même période de 2012.