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Bovin : fusion autour de Synergie Bétail & Viande

« Nous formions auparavant une union avec trois apporteurs : les coops CBSO et Bovinsud, spécialisées en bovins, et la section bovine de l’UAC, explique Hubert Rest, le directeur de Synergie Bétail & Viande. Lors de leur dernière AG, chaque structure a décidé de fusionner avec les trois autres en une seule coop Synergie Bétail & Viande.» Cette réorganisation va permettre une simplification des circuits administratifs, juridiques et financiers, ce qui entraînera une économie de coûts de gestion. En revanche, cela n’influera pas sur le fonctionnement technique et commercial quotidien, et les éleveurs continueront à avoir un contact direct avec les techniciens des centres d’activité décentralisés de Synergie à Auch (Gers), Cassagnabère (Haute-Garonne), Soual (Ariège) et Pamiers (Ariège). « Cela va aussi donner davantage d’assise à la coopérative en la dotant d’une structure financière solide, soit 7,5 ME de capitaux permanents, dont 4,3 ME de capitaux propres», poursuit Hubert Rest. Les capitaux propres sont constitués du capital social des producteurs et des réserves accumulées au fil du temps.

Synergie Bétail & Viande est présidée par François Toulis, avec un vice-président pour chaque département principal de production, chargé de l’animation sur son territoire. La coopérative regroupe environ 3 500 éleveurs sur sept départements (Ariège, Aude, Haute-Garonne, Gers, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Orientales et Tarn) et les cantons limitrophes.

En 2003, l’union de coopératives a commercialisé 57 833 bovins, dont environ 45 % à l’export par le biais de Calexport, une filiale dont elle détient 22 %. « Nous avons maintenu nos effectifs en 2003, malgré le départ de la CEB, qui nous apportait environ 9 000 animaux et qui a pris son indépendance au 1er janvier 2002 », précise Hubert Rest.

La fusion en une seule coop va permettre de traiter tous les éleveurs coopérateurs de la même façon. Enfin, Synergie a instauré une incitation à la fidélité qui se concrétise par une prime proportionnelle au CA réalisé par les éleveurs avec la coopérative. « Cette mesure encourage la fidélisation des éleveurs et permet de travailler en confiance », conclut Hubert Rest.

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