Aller au contenu principal

Bourgogne Repas investit dans une nouvelle cuisine

Face aux géants nationaux, Bourgogne repas mise sur la différenciation par la qualité.

La société de restauration collective implantée à Cuisery, en Saône-et-Loire, est en train de préparer l’agrandissement de son site. L’unité de production devrait passer de 800 à 1 350 m 2 afin de faire progresser sa capacité de production de 3000 à 6000 repas/jours. « Aujourd’hui nous sommes déjà en situation de surproduction avec une moyenne de 3 500 repas/jour », commente Thierry Sonrier, p-dg de l’entreprise. Actuellement en cours d’étude des devis, les travaux, qui devraient débuter dans le courant du troisième trimestre 2007, nécessiteront un budget d’environ 600 000 euros. La livraison de la nouvelle unité devrait, quant à elle, intervenir en mai 2008.

Développement de la restauration scolaire

Grâce à ces travaux, Bourgogne repas pourra faire face à son développement. En effet, l’année dernière son chiffre d’affaires a progressé d’environ 10 % en passant de 3,4 à 3,9 millions d’euros, avec un effectif de 45 personnes, en évolution de 5 % par an. « Si nous enregistrons une progression constante depuis plusieurs années c’est essentiellement grâce à notre stratégie de qualité des produits. En effet, depuis notre création, il y a 16 ans, nous avons toujours travaillé sur la qualité de nos matières premières et de nos recettes. Aujourd’hui nous disposons de plusieurs chefs qui sont là pour garantir notre niveau d’excellence », reprend Thierry Sonrier. Outre cette stratégie de mise en avant de la qualité, Bourgogne Repas a également pu croître grâce à l’acquisition de nouveaux marchés. « Nous travaillons dans des secteurs à fort développement comme le scolaire, la santé ou encore les entreprises. Afin de garantir notre pérennité, la structure de notre portefeuille de clients se compose uniquement de petits clients. »

Afin de poursuivre sa croissance, l’entreprise orientera l’année prochaine, sa cible prioritaire autour des scolaires « nous travaillons sur 3 départements (Saône-et-Loire, Côte-d’Or et l’Ain), dans un rayon de 100 km autour de notre unité de production et il reste encore beaucoup de clients à conquérir », conclut le p-dg de l’entreprise.

Rédaction Réussir

Les plus lus

au premier plan, tête de boeuf, dans un marché aux bestiaux
DNC : quel impact sur les prix des broutards, petits veaux, jeunes bovins et vaches ?

Alors que le marché des bovins dans son ensemble était dans une conjoncture très favorable et rarement vue, la dermatose…

Poulets standard européen
Poulet : plus de 300 €/100 kg, le marché européen s’emballe

Les prix européens du poulet s’envolent, car la production progresse moins vite que la consommation. Si l’Ukraine est un peu…

salle de traite en élevage laitier
Prix du lait : des tendances négatives venues d'Europe du Nord

Les prix du lait au producteur sont sous pression dans le nord de l’Europe, car les cotations des produits laitiers…

 Emmanuel Bernard, président de la section bovine d’interbev
Sommet de l’élevage 2025 : « La première chose à faire, c’est de faire naître les veaux ! » pour Emmanuel Bernard, Interbev bovins

Alors que le Sommet de l’élevage commence, Emmanuel Bernard, éleveur bovin et président d’Interbev bovin revient pour Les…

Porc : « le choix de la Chine de cibler l’agriculture européenne n’est pas anodin »

Les Marchés ont échangé avec Simon Lacoume, économiste sectoriel chez Coface, expert mondial en assurance-crédit, pour…

graphique de la cotation entrée abattoir du JB R
Le prix des taurillons R dépasse les 7 €/kg

Les prix des jeunes bovins français grimpent nettement depuis le mois d’août et dépassent un nouveau record historique, même s…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio