Bourgogne Céréales s’élargit
        
      
      
      Comment mieux vendre des céréales en méditerranée et vers les pays du Maghreb, lorsqu'on est implanté à plus de 500 kilomètres du premier port mari-time ? C'est la problématique à laquelle sept coopératives céréalières de l'est de la France ont voulu répondre en créant, le 23 mai, Cérévia. Cette union de commercialisation rassemble les membres de Bourgogne Céréales (Dijon Céréales, 110 Bourgogne, Coopadou), Bourgogne du Sud, Interval, Cérégrain et la Dauphinoise. Elle a pour but d'optimiser la logistique et de fédérer les volumes mis en marché sur l'axe Saône Rhône.
Avec un potentiel de mise en marché de plus de 3,5 millions de tonnes de céréales et d'oléoprotéagineux (blé, orge, colza), l'union se place parmi les toutes premières au plan national. Le siège de Cérévia sera implanté à Longvic (Côte-d'Or). C'est Robert Biblot, directeur de Bourgogne Céréales qui assure sa direction. Pour l'instant, Cérévia ne jouera que le rôle d'intermédiaire entre ses membres et les acheteurs de céréales, mais d'ici janvier 2008, elle assurera elle-même la facturation. « En étendant le modèle d'union de coopératives déjà expérimenté avec la création de Bourgogne Céréales à 4 nouvelles structures, nous allons pouvoir peser sur le marché, réaliser des économies d'échelle conséquente et optimiser toute la chaîne commerciale et logistique au service de nos producteurS et de nos clients », a déclaré Robert Bilbot. Cérévia s’appuiera sur les outils logistiques de ses membres (terminaux céréaliers et silos portuaires le long de la Saône et du Rhône).
L'union sera également l'un des principaux partenaires dans le projet d'extension du terminal céréalier de Fos-sur-Mer. « À la fin de l'année prochaine, grâce à une nouveau silo de 30 000 tonnes qui s'ajoutera à la capacité actuelle du site de Tellines-Gloria (25 000 t), nous pourrons charger des bateaux de plus de 15 000 t pour l'exportation vers l’UE (Italie, Espagne, Grèce) et les pays du sud de la méditerranée (Algérie et Maroc) ». À terme, le terminal de Fos-sur-Mer pourrait exporter un million de tonnes par an.
 
        
     
 
 
 
 
 
