Bons résultats pour Porc Qualité Bresse Bourgogne
Certes la Bourgogne ne pèse que pour 1 % de la production nationale porcine. Mais c'est justement parce que l'élevage des porcs est marginal dans la région qu'a été créée, en septembre 1999, l'association Porc Qualité Bresse Bourgogne qui rayonne sur les quatre départements bourguignons ainsi qu'une partie de la Bresse de l'Ain, en région Rhône-Alpes.
L'objectif affiché était aussi simple que clair : permettre aux consommateurs de bien identifier les produits comme issus de leur territoire. De 107 tonnes en 2002, le volume vendu a été multiplié par cinq en trois ans. Il était en effet de 481 tonnes en 2004 et il devrait se situer aux environs de 525 tonnes à la fin 2005, avec une dernière progression annuelle de près de 10 %.
Cinq structures agréées
L'association regroupe tout à la fois des fabricants d'aliments, des coops, des groupements de producteurs ainsi que des professionnels de l'abattage et de la découpe. « Le cahier des charges est celui de la viande porcine française, avec une traçabilité d'un bout à l'autre de la filière », souligne Emmanuel Ratié, technicien à la chambre d'agriculture de Saône-et-Loire.
Au total, sur la zone concernée, l'association et son fonctionnement ont été adoptés par une soixantaine d'éleveurs, pour une production qui s'est élevée à un peu moins de 6 000 porcs en 2006. Tous ces éleveurs s'approvisionnent en aliments auprès de Sanders, Oftel, Philicot, Lambey, Sirugue, Cofna et Guillermain, avec un volume annuel estimé à plus de 100 000 tonnes. Cinq structures ont été agréées pour l'abattage et la découpe : Les abattoirs de La Bresse, Autun, Beaune, la SICAVIL à Migennes et Viandes du Nivernais à Corbigny. Les produits porcins, estampillés « Porc Qualité Bresse Bourgogne », outre le réseau de bouchers, sont commercialisés par les enseignes du groupe Schiever, à savoir Atac et Maximarché, mais aussi Champion, Super U, ou encore Intermarché.
L'association Porc Qualité Bresse Bourgogne ne compte pas s'arrêter sur ces bons résultats. Les projets d'ouverture ou d'extension de cinq à six porcheries en Saône-et-Loire, dont une celle de Reclesne, près d'Autun, qui a été approuvée par le Préfet, devraient permettre d'augmenter les tonnages.