Blé : manque de qualité en France, Chicago réagit
Chicago a clôturé en hausse hier pour l’ensemble des contrats blé, maïs, soja, avec des fonds net acheteurs en maïs et en blé. Les estimations de production canadienne de blé, inférieures aux prévisions des opérateurs, et la perspective pour les exportateurs américains de pouvoir bénéficier des difficultés à l’export des blés français, pour raison de qualité, ont sans doute participé à ce raffermissement. Sur Euronext, les prix du blé et du maïs sont stables depuis quelques jours, mais restent faibles sur le physique à 172 €, rendu Rouen, en qualité meunière, les blés classe 2 cotant 167/168 €. Les tirages de certificats d’exportation de blé pour la période du 13 au 19 août ont retrouvé le rythme de l’an dernier, avec 599 887 t, pour l’ensemble de l’UE, ce qui porte le total depuis le début de la campagne à 3,14 Mt (3,23 l’an dernier). En revanche, les certificats d’importation de maïs atteignent, depuis le début de la campagne, 1,85 Mt contre 275 500 t il y a un an. Selon des dépêches d’agence, des premières importations de blé de qualité, en provenance de Lituanie et, ce qui est tout à fait inhabituel, d’Angleterre ont été enregistrées Sur le marché physique, la proximité de la récolte de maïs ajoute à la pression sur les prix de l’ensemble des céréales fourragères. L’annonce d’une récolte canadienne de canola en baisse par rapport aux attentes, constitue un élément de léger raffermissement du colza à 310 € rendu Rouen.