Blé : l’euro au secours du blé
L’important repli de l’euro, à la suite des déclarations d’intentions de la BCE, a redonné un peu d’optimisme au marché du blé qui tarde à trouver son rythme d’exportation. Les certificats délivrés sur la période du 15 au 22 octobre ont porté sur 278 000 t contre 647 000 t pour la période correspondante de 2014, le total depuis le début de la campagne représentant 6,47 Mt, soit un retard de 2,5 Mt sur 2014. Par ailleurs, les embarquements vers les pays tiers piétinent : 60 400 t chargées à Rouen en une semaine et pour une seule destination, toujours la même : l’Algérie. Les opérateurs espèrent la présence de blé français dans l’appel d’offres éthiopien pour la fourniture de 1Mt de blé tendre. En tout cas, cette baisse de l’euro constitue un facteur important de compétitivité et justifie la hausse des cotations d’Euronext, en même temps qu’elle pénalise Chicago. Sur le marché physique, le rendu Rouen s’est raffermi à 166 €. Contrairement au blé, l’orge manifeste toujours son dynamisme à l’export, tant en ce qui concerne les tirages de certificats que les embarquements, vers la Chine en majorité. Le maïs termine la semaine en hausse malgré la progression de la récolte réalisée à 58 %, au 19 octobre, selon Céré’Obs, contre 32 % il y a un an, et une accélération des tirages de certificats d’importation qui ont atteint 327 300 t, le total, depuis le début de la campagne, rejoignant pratiquement le tonnage de 2014, avec 2,3 Mt.