Blé : la quantité fera la qualité
Après la traditionnelle interruption d’août et le Conseil de direction de juillet, le Comité permanent de l’Onic se réunit mercredi. Une séance qui sera en grande partie consacrée aux résultats d’une moisson de céréales à paille quasi terminée même si dans certains secteurs elle s’est trouvée très retardée par les conditions météorologiques déplorables. Mais les zones concernées, par ces retards (Bretagne, quelques localisations en Normandie et la frange maritime de l’extrême Nord), ne sont pas des régions de production suffisamment importantes pour modifier l’aspect général de la récolte. D’ailleurs, le retard de récolte qu’elles auront subi aura plus une conséquence sur la qualité du blé que sur le volume de production. Certes il faudra sécher parfois, la valeur boulangère sera entamée et l’on trouvera des grains germés. Mais dans la masse de la récolte, ces avatars feront figure d’accidents de parcours…sauf pour ceux qui en auront été victimes. Car du blé il y en aura, et l’Onic devrait se montrer encore plus optimiste que le SCEES en revenant aux estimations de juin, d’au moins 37 millions de tonnes. Dans cette masse, il sera possible de trouver plus de bons blés panifiables que l’an dernier, non en pourcentage de la moisson, mais en valeur absolue. Fort de cette assurance de larges disponibilités, le Comité permanent de l’Office pourra alors réfléchir au moyen de les écouler. On attend donc avec intérêt les premiers bilans prévisionnels de la nouvelle campagne.