Blé : la lourdeur des disponibilités
Les bilans prévisionnels présentés hier par le conseil spécialisé céréales de FranceAgriMer se traduisent par une perspective alourdie du stock de report de blé tendre. Une reprise des tirages d’exportations cette semaine, le taux de l’euro et le courant de ventes à l’Egypte qui semble se consolider timidement, avec les 60 000 t du dernier appel d’offres, entretiennent l’espoir d’une amélioration des exports pays tiers, alors que la destination U.E se réduit. Ce bilan prévisionnel, bien que sans grande surprise pèse sur les prix tant Euronext que du physique à 169 e rendu Rouen. Comme prévu la semaine dernière, la demande chinoise d’orge se tarit et dans l’attente de nouveaux clients, les prix réagissent en baisse, 160 e rendu Rouen, devant un stock de report réévalué de 200 000 t à 2,99. Le maïs fait exception dans ce contexte d’abondance, la collecte étant encore revue en légère baisse et la prévision de stock un peu réduite, à 2,34 Mt. Les prix français passent mal à l’export et l’Ukraine domine le marché communautaire ; les certificats d’importation dans l’U.E ont atteint 250 000 t du 4 au 11 novembre pour s’afficher à 3,58 Mt depuis le début de campagne, 0,9 Mt de plus que l’an dernier, même date. Le marché du blé dur est au point mort et les prix, en nominal, fléchissent à 275 e, rendu Port la Nouvelle. Le colza subit la poursuite de la baisse du pétrole et se marque à 370 e, rendu Rouen.