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Biscuiterie : les produits BN ont retrouvé le sourire

Les volumes produits par la Biscuiterie Nantaise sur le site de Vertou (44), où les investissements se poursuivent, continuent de progresser.

La Biscuiterie Nantaise confirme son regain de forme. C’est en 2009 que son propriétaire United Biscuits a initié le programme de relance « Phoenix ». La production de biscuits sur le site de Vertou (44) était alors tombée à 17 000 tonnes. Les investissements dans de nouveaux process, les changements de recettes et de packaging, appuyés par des campagnes de communication, ont inversé la donne. L’an dernier, 21 683 tonnes de biscuits sont sorties des six lignes de production. Le volume estimé pour cette année tourne autour de 22 500 tonnes. Les goûters fourrés, produits à 2,7 millions d’unités par jour, représentent 50 % de ces volumes. Leur ligne de production tourne même le week-end ces temps-ci. Les Mini BN pèsent pour leur part 20 %. Mais le site, qui emploie 410 personnes, produit aussi l’emblématique Casse Croûte, à hauteur de 2 500 tonnes, des mini-tartelettes, des produits à licence et ludiques, des spéculoos à marque Delacre… 20 % de cette production est destinée à l’export. L’industriel utilise principalement de la farine locale, de la Charente et de la vallée de la Loire, et garantit son blé 100 % français. BN a d’ailleurs reçu le 27 mars à Vertou le label Origine France Garantie.
Après avoir investi 4 millions d’euros chaque année depuis le lancement du plan de relance, United Biscuits va légèrement réduire la voilure en 2012 en mettant sur la table 2,5 à 3 millions d’euros. Sans pouvoir rien dévoiler, Marc Auclair, directeur commercial et marketing d’UB France, annonce pour début 2013 un lancement produit découlant d’une « nouvelle technologie ». Du point de vue marketing et communication, l’effort se porte sur le Mini BN, qui fêtera ses vingt ans en 2013. Le biscuit individuel, dont la recette vient d’intégrer des céréales complètes comme son grand frère en 2009, est « celui sur lequel on a le plus de potentiel de progression », estime Marc Auclair.

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