Bête d’abattoir : l’OABA déplore la réduction des moyens de contrôle
L’œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoir (OABA) s’inquiète des effets de la disparition des directions départementales des services vétérinaires. Dans sa lettre d’information du 1er semestre 2010 qui vient de paraître, l’organisation de protection animale exprime ses craintes quant « au changement de moyens et de compétences » que peut causer l’intégration des mission des anciennes DDSV dans les directions départementales de la Protection des Populations. Parmi ces dernières, 65 % n’ont pas d’inspecteur de la santé publique vétérinaire à leur tête mais un inspecteur de la jeunesse et des sports, un conseiller technique et pédagogique, etc, « c’est-à-dire des professionnels a priori moins à même d’appréhender les enjeux liés au domaine vétérinaire et de protection animale », est-il écrit.