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Berlin veut redonner « l'envie d'Europe »

Après le « non » à la Constitution et l'amende de la FNSEA, le sentiment anti-européen reste vif chez les paysans français. C'est dans ce contexte qu'intervient la présidence allemande de l'UE au 1er janvier. De la relance du débat institutionnel aux initiatives pour le climat, de grandes attentes pèsent sur Berlin. Mais, sa marge de manoeuvre est réduite. Un rendez-vous est censé promouvoir une relance de l'Union : les 27 approuveront fin mars une déclaration vantant les valeurs européennes et les atouts uniques qu'offre le Vieux continent dans un monde globalisé, afin de redonner aux citoyens « un peu d'envie d'Europe», selon la chancelière Merkel.

Sur le plan agricole, Berlin veut simplifier la législation, les prescriptions de contrôle et créer davantage de transparence. En outre, l'Allemagne souhaite rassembler les 21 organisations communes de marché existantes en une seule et mener à bien la réforme des OCM du vin ainsi que des fruits et légumes. La sécurité des aliments et une alimentation saine comptent parmi les priorités de la présidence.

Dans son programme, on peut lire que « les consommateurs s'attendent à un niveau élevé de protection, notamment avec les mesures de dépistage de l'ESB, la mise en œuvre du plan d'action communautaire pour la protection et le bien-être des animaux et la feuille de route sur la stratégie en matière de santé animale pour la période 2007-2013 ». En matière de protection et de santé des plantes, l'Allemagne veut encourager une harmonisation de la législation. Le développement durable des zones rurales doit, selon elle, être lié à l'exploitation du potentiel des innovations, en particulier dans le domaine des matières premières renouvelables utilisées à des fins matérielles et énergétiques.

La nouvelle présidence aimerait rapprocher l'Europe de ses citoyens. Cela implique des résultats concrets, notamment dans la lutte contre la bureaucratie. Le réchauffement climatique marque de plus en plus les consciences. L'Allemagne prône la négociation entre les 27 d'un mandat pour le traité qui succèdera en 2012 au Protocole de Kyoto. Elle souhaiterait que l'UE se donne un objectif de réduction de 30% des gaz à effet de serre jusqu'en 2020.

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