Aller au contenu principal

Belle campagne en vue pour la mirabelle de Lorraine

Dans le climat tendu du milieu des fruits et légumes, « la mirabelle de Lorraine » fait une nouvelle fois exception cette année. Depuis mardi dernier et pour trois semaines, la cueillette de la mirabelle anime les 2000 ha de vergers des Vosges, de Meurthe et Moselle et de Meuse. « La récolte s’annonce d’une qualité exceptionnelle, les conditions climatiques sont parfaites pour une cueillette presque idéale», prédit Bruno Collin, directeur commercial de l’union de coopératives Véga fruits qui regroupe les deux tiers de la production lorraine, soit 7000 à 8000 tonnes de fruits qui devraient être récoltées dans les vergers. Moins importante que l’année passée, la récolte devrait gagner en qualité et voir son prix pratiquement doubler à Rungis (2 euros le kilo pour le fruit de bouche, contre 1,20 euros en 2004).

Ce petit fruit, cultivé depuis le XVème siècle sur les terrains argileux de l’est, fût le premier à obtenir une IGP en 1996 et à créer sa marque « Mirabelles de Lorraine ». Depuis la création de Véga Fruits et de l’association Mirabelles de Lorraine, elle reconquiert le public qui l’avait délaissée. « Nous avons de la chance, explique Philippe Daniel, président de l’association Mirabelles de Lorraine et de Véga fruits, la mirabelle est un produit en vente sur les étalages pendant une période très courte. De mi-août à début septembre, c’est un fruit rare et la concurrence étrangère est faible. 70% de la production est lorraine ». L'essentiel de la production (70 %) va aux transformateurs pour le confisage, les confitures, les pâtisseries, les yaourts, 25 % est consommé en frais et 5 %part à la distillation.

La société réunit et commercialise la production de 250 arboriculteurs regroupés en trois coopératives dont le dynamisme se fait ressentir dans la recherche permanente d’amélioration du produit et d’ouvertures de nouveaux marchés. « La mirabelle est un achat plaisir, on la trouve rarement sur la liste des courses. Nous devons donc appliquer les nouveaux modes de consommation à notre production», affirme Bruno Collin. Nouveau tunnel de surgélation, investissement dans le baby-food, emballage innovant sous forme de petit panier, une multitude d’innovations est à l’étude pour répondre aux attentes du marché actuel.

Rédaction Réussir

Les plus lus

salle de traite en élevage laitier
Prix du lait : des tendances négatives venues d'Europe du Nord

Les prix du lait au producteur sont sous pression dans le nord de l’Europe, car les cotations des produits laitiers…

graphique de la cotation entrée abattoir du JB R
Le prix des taurillons R dépasse les 7 €/kg

Les prix des jeunes bovins français grimpent nettement depuis le mois d’août et dépassent un nouveau record historique, même s…

Dépalettiseur
Œufs : « Il manque 3 millions de poules », comment la filière s’adapte à la tension

La transition vers l’œuf alternatif est bien amorcée par l’amont de la filière œuf. Mais il faut plus de poules en code 2 ou 1…

Le poulet label Rouge Rungis
Poulet Label Rouge : « On a vraiment un problème de répartition de valeur »

Après plusieurs années de recul, l’horizon s’éclaircit pour les ventes de poulets entiers Label Rouge en grande distribution.…

Volaille : où l’Ukraine dirige-t-elle ses exportations en 2025 ?

En 2025 et 2026, la production de volailles en Ukraine devrait croître lentement, tout comme les exportations, selon les…

Le cours du porc à plérin sur un an
Le prix du porc sous les coûts de production en France

Le prix du porc se creuse à nouveau cette semaine, malgré les insistances des éleveurs de l’amont pour le stabiliser.…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio