Aller au contenu principal

Bel : Un accord inédit singé entre l’organisation des producteurs APBO et le groupe Bel

L’Association des producteurs de lait Bel Ouest (APBO) et le groupe Bel ont officialisé un accord inédit pour une meilleure valorisation du lait.

Les représentants de l’association des producteurs de lait Bel Ouest (APBO) ont officialisé leur accord avec le groupe Bel pour une meilleure valorisation du lait, en présence du PDG Antoine Fiévet. L’APBO est constituée de trois associations liées aux différentes usines historique de Bel dans les zones de Sablé-sur-Sarthe, du Perche et de Maine. Elle est la première organisation de producteurs à avoir été agréée en 2012. De 700 exploitations, elle passe à 900, soit la quasi-totalité des producteurs livrant à Bel dans la région Ouest, selon Bruno Casimir, directeur industriel chez Bel pour la France. « Cet accord a encouragé les producteurs qui n’étaient pas adhérents à se joindre à l’aventure », a-t-il confirmé.

UN PRIX RÉFÉRENCE ANNUEL GARANTI À 350 €/1000 L

L’accord prévoit la garantie d’un prix de référence moyen annuel pour toute l’année 2018 fixé à 350 euros pour 1 000 litres pour le lait 38/32. Et le déploiement de pratiques d’élevage sans OGM ainsi que la mise en valeur du pâturage avec 150 jours par an minimum. À la clé, une rémunération de ces pratiques différenciantes sous forme d’une prime mensuelle pour un montant total de 21 euros pour 1 000 litres. Le lait sans OGM (prime 15 euros) sera garanti dès juillet prochain, mais le recensement du pâturage, volontaire, a lui démarré en janvier. Bel espère toutefois emmener l’ensemble des producteurs vers cet objectif. Ce contrat est le résultat de plusieurs mois d’échanges et de concertation. « Nous avons voulu changer nos relations commerciales avec le groupe Bel. Lors des rencontres régulières que nous avons tous les deux mois avec Bruno Casimir, nous avons perçu la volonté de Bel de répondre aux attentes sociétales. Nous avons alors rencontré le service marketing et trouvé un axe de travail gagnant-gagnant autour du sans OGM et du pâturage », a expliqué Gilles Pousse, président de l’APBO, qui était accompagné pour l’occasion par une vingtaine de producteurs, dont les viceprésidents Anne-Laure Dutertre et Hervé Coursimault. « Ce travail préliminaire a séduit Antoine Fiévet qui s’est engagé à valoriser ces choix partagés. »


CERTIFICATION DES DÉMARCHES SANS OGM ET PÂTURAGE

Ces démarches vont être certifiées et les producteurs ont choisi de prendre en charge cette certification pour conserver la maîtrise de leurs exploitations. Le choix de l’organisme de certification est en cours. Antoine Fiévet a reconnu la place première qu’occupent les producteurs dans la chaîne laitière de qualité. « Notre relation n’est pas nouvelle. Je représente la cinquième génération et mon souci est de pérenniser l’entreprise mais aussi les exploitations qui nous fournissent la matière première. Le long terme est une obsession que nous partageons. Nos destins sont liés. Je suis fier de cette charte co-construite entre Bel et les producteurs de lait, et c’est là toute la force de cet accord », a-t-il exprimé. Bel collecte du lait dans cette région depuis soixante ans, soit depuis trois générations.

 

VERS UNE CHARTE MONDIALE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE

L’accord est intégré dans une charte qui a été signée pour l’occasion entre les deux protagonistes. Celle-ci comprend également des engagements en faveur de l’ancrage local des exploitations, comme par exemple perpétuer la production locale de fourrage, la préservation de l’environnement et du bien-être animal. Elle vient en avant-première de la démarche responsable que le groupe souhaite mener en faveur d’une filière plus durable. Bel devrait dévoiler prochainement une charte mondiale de développement durable.

LES MINI BABYBEL AU LAIT DE PÂTURAGE BIENTÔT DANS LES RAYONS

La charte signée entre le groupe Bel et l’APBO va se concré- tiser dans les marques, a annoncé la directrice de Bel France, Jennifer Marquet. « Le premier engagement lait de pâturage va s’inscrire sur 100 % des mini Babybel. Il se déclinera aussi sur Kiri et Cousteron, notamment. Une communication télévisée viendra à l’appui », a-t-elle détaillé.

Les plus lus

Cotation du porc en  Allemagne, Production, classe E en €/kg
Porc : un marché en manque d’impulsion à la veille de Pâques 

Le marché du porc européen manque de tonicité à l’approche de Pâques.  

en arrière plan, une étable avec des vaches noir et blanche. Au premier plan, un chercheur en combinaison intégrale avec un masque de protection.
Grippe aviaire : ce qu’il faut savoir de la contamination humaine par des vaches

La situation sanitaire autour de la grippe aviaire inquiète aux États-Unis. Des vaches malades ont à leur tour contaminé un…

bouverie en abattoir
Vidéo L214 chez Bigard : le ministère remet le contrôle vidéo en abattoir sur la table

L214 a diffusé une enquête filmée dans l’abattoir Bigard de Venarey-les-Laumes (Côte d’Or), lors d’abattages halal. Le…

vue de haut, une carte de France dessinée avec du blé, du beurre, des oeufs, de la viande, du fromage, des pommes, des tomates, du soja, du saumon
Souveraineté alimentaire : quelles sont les fragilités françaises ?

Un rapport du gouvernement évalue la souveraineté alimentaire de la France et dévoile des zones de fragilité préoccupantes.…

infographie objectifs de la loi Egalim
Que mangent les enfants à la cantine, et qu’en pensent-ils ?

Les menus servis dans les cantines scolaires ne sont pas, en moyenne, conformes aux objectifs de la loi Egalim selon un…

merguez et saucisses végétales d'HappyVore
Steak végétal 2 – Marc Fesneau 0

Le Conseil d’état suspend le décret interdisant aux produits végétaux d’utiliser des dénominations de produits animaux.…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 704€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio