Aller au contenu principal

Baisse saisonnière des tarifs

Le commerce de l'œuf ralentit et les prix sont sous pression. La baisse saisonnière des cours pourrait toutefois être modérée par une offre européenne moins large en avril.

La filière œuf française subit le traditionnel ralentissement de la demande. Une décélération qui peut être rapide si la météo se révèle printanière, limitant la consommation et stimulant les productions de basse-cour. Les cours sont sous pression, faute de demande soutenue, mais aussi en raison d'une offre annoncée plus étoffée. Les prévisions SSP-Itavi-CNPO sont à une hausse de 1,2 % de la production hexagonale en avril et une stabilité en mai par rapport à 2014. Une croissance des volumes qui ne serait qu'en partie atténuée par les nombreuses réformes effectuées depuis la fin mars et en mesure de se poursuivre jusqu'en juin. Les jours fériés de mai, qui promettent d'entraîner des retards d'enlèvement et devraient inciter l'aval à ne pas se précipiter à l'achat, laissent par ailleurs entrevoir un regain de tension sur les tarifs.

Une offre européenne à surveiller

L'ampleur de la baisse saisonnière pourrait toutefois être tempérée par des prévisions de baisse de l'offre communautaire. La Commission européenne prévoit pour avril un repli de la production de 1,1 % par rapport à mars et de 4,9 % par rapport au même mois de 2014. En revanche, pour l'année 2015, les perspectives sont à une hausse de 0,9 % de la production d'œufs de consommation à un peu plus de 6,62 millions de tonnes, sous l'impulsion de l'Allemagne (+0,6 %), de l'Italie (+1,3 %), de l'Espagne (+7 %), du Royaume-Uni (2,3 %) et de la Pologne (+1,9 %). La tendance serait à une baisse de 2,9 % pour la France, qui conserverait toutefois sa place de premier producteur de l'Union européenne.

Les plus lus

transport terrestre animaux
Transport des porcs : une nouvelle loi qui pourrait coûter 107 millions d’euros à la filière

Une possible évolution de la législation du transport ne garantira pas forcément le bien-être des porcs. C’est ce que relève l…

Charcuterie
« Si on veut du porc français, il faut créer des élevages en France »

Les charcutiers sont frappés de plein fouet par la baisse de production porcine en France. Elle entraîne une hausse des…

« La France importe déjà du Mercosur pour 1,92 milliard d’euros de produits agricoles et agroalimentaires »

Ingénieur de recherche en économie de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (…

Nouveau record des prix du beurre : « Ça ne reflète pas le marché »

La cotation Atla du beurre cube a franchi un nouveau sommet historique sur la semaine 48, alors que la tendance de marché est…

représenant de l'UE et du mercosur
L’UE et le Mercosur signent l’accord, à quoi s’attendre pour l’agriculture ?

Après 25 ans de pourparlers, l’Union européenne et le Mercosur ont conclu un accord commercial, mais des voix s’élèvent déjà…

extrait de l'infographie sur les ventes d'alternatives végétales
Alternatives végétales à la viande et au lait : comment les ventes évoluent en 2024

Les ventes d’alternatives végétales à la viande, au lait, au fromage, à la crème et aux crèmes desserts ont plutôt résisté à l…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio