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Bacou-Dalloz ne craint pas la grippe aviaire

La grippe aviaire ne fait pas que des malheureux, à suivre l'évolution boursière de Bacou-Dalloz. Numéro un mondial de la conception et de la commercialisation d'équipements de protection individuelle (masques, combinaisons, systèmes de respiration, etc.), cette société a présenté il y a quelques semaines des résultats 2006 en hausse de 7,4 % à 737 M Eur. Lundi, après la confirmation d'un foyer de grippe aviaire en Angleterre, le cours s'est apprécié d'environ 3 % en une seule journée, pour flirter avec les 100 euros. Les mesures de précaution liée au virus avaient déjà fait les beaux jours des laboratoires Roche (fabriquant le Tamiflu), en progression constante depuis les premiers cas. Pour Bacou-Dalloz, 2006 s'était traduit par une hausse du cours de l'action de près de 40 %, et la chute enregistrée depuis le début de l'année (-7 %) pourrait s'effacer sous les spéculations de nouvelles commandes d'équipements de protection contre la grippe aviaire. Séparée en deux divisions (protection de la tête et protection du corps), les activités du groupe ont respectivement bondi de 8,8 % et 5,8 %. Les volaillers aimeraient pouvoir en dire autant, l'épée de Damoclès représentée par la grippe aviaire menaçant de couper l'élan enregistré depuis quelques mois. Vers 10h20 ce lundi, LDC perdait 5,5 % avant de limiter les pertes à -2,85 % en fin de journée. Duc reculait de 0,5 % seulement. En novembre 2005, Bacou-Dalloz avait dû augmenter de 50 % la capacité de son site de fabrication de masques respiratoires jetables situé dans les Côtes d'Armor, pour répondre à deux commandes du Gouvernement portant sur 12 puis 9 millions d'unités. En 2007, Bacou-Dalloz ne s'attend pas à bénéficier de ventes de masques jetables « au niveau exceptionnel enregistré en 2006, notamment en raison de l'étalement des ventes liées au plan gouvernemental de lutte contre la grippe aviaire. Le groupe a révisé sa croissance organique, qui devrait être plus faible qu'en 2006. Mardi à 11h, le cours continuait de monter, à 101,9 euros.

Rédaction Réussir

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