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Auchan se dote d’un programme nutritionnel

En annonçant jeudi le lancement du programme « Bien se nourrir pour mieux vivre », Auchan a marqué son entrée dans la bataille du « marketing nutritionnel », nouveau cheval de bataille des GMS. « Nous avons décidé de franchir une étape supplémentaire » a déclaré le directeur général d’Auchan France Philippe Baroukh, qui a détaillé les 4 axes empruntés. Un nouveau système d’étiquetage nutritionnel appliqué aux MDD de l’enseigne fera ainsi son entrée en février et sera généralisé en 18 mois.

Il ajoute aux exigences réglementaires(valeurs pour 100 g) l’analyse nutritionnelle par portion, variable selon les produits, ainsi que l’apport calorique total de la portion consommée et sa décomposition en sucres, matières grasses et sel. Les recettes de 276 produits ont été retravaillées pour diminuer les taux de nutriments précités, pour un coût total de 3 M Eur. Auchan a indiqué que ces réductions devraient se traduire par l’économie de 22 tonnes de sel, 250 t de sucre et 250 t de matières grasses par an, et que 114 produits étaient d’ores et déjà en vente sous leur nouvelle formule.

Une marque « Mieux vivre »

Le troisième axe du programme consiste à améliorer l’accessibilité en fruits, légumes et poissons par une politique de prix appropriée et des actions incitatives en rayon. Enfin, Auchan va développer des actions auprès des plus jeunes, notamment au travers de ses produits Rik et Rok (visant les 6-10 ans) et de son magazine ad hoc, reçus par 300 000 enfants. Dans ce nouveau contexte, Auchan lancera cet été une marque baptisée « Mieux Vivre» regroupant l’actuelle gamme bio (lancée il y a 4 mois), les produits du commerce équitable et des produits « équilibre». À terme, l’objectif de ce programme est d’obtenir le logo PNNS. Dans le détail, Auchan a réduit le taux de sel de 54 % dans ses risotto aux champignons, de 50 % dans ses tartes aux poireaux et de 22 % le taux de matières grasses dans ses rillettes de saumon et justifie sa démarche par la volonté de contribuer à ce que l’alimentation saine soit une préoccupation des Français. Pas épargné par la guerre des prix, le distributeur représente 10 % de PDM en alimentaire .

Rédaction Réussir

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