Attention à l’eau!
Parmi les raisons qui peuvent expliquer la réduction des surfaces de maïs, il y a probablement, comme le souligne l’AGPM, les médiocres prix de la campagne mais aussi le déficit hydrique, un problème majeur pour cette céréale recourant largement à l’irrigation. Ce n’est donc pas un hasard si la plus forte réduction prévue de la sole maïs concerne le Centre-Ouest (Pays de Loire, Poitou-Charentes) où l’administration de l’eau se révèle fréquemment difficile, au point de déclencher parfois des restrictions d’anticipation. Ce risque d’être le cas cette année où des limitations de prélèvements sont prévisibles dès le printemps. Une cellule de crise a déjà été mise en place par le préfet du département des Deux-Sèvres. En effet, le déficit hydrique est important, voire préoccupant, selon les ministères de l’Agriculture et de l’Écologie qui lancent un appel aux agriculteurs irrigants qui n’auraient pas encore mis en place une organisation collective des prélèvements d’eau et leur conseillent de mettre à profit le printemps pour s’engager résolument dans cette démarche de nature à prévenir les crises.