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Arrivé progresse grâce à ses marques

Le chiffre d'affaires du groupe volailler vendéen Arrivé s'est établi à 517 millions d'euros en 2004, en progression de plus de 7,35 % à périmètre constant, a indiqué sa direction hier aux Marchés au lendemain de son conseil d'administration qui a validé mardi les comptes de l'exercice 2004. Le résultat net progresse sensiblement à 3,45 millions (1,5 million en 2003) « et la marge brute d'autofinancement s'améliore », a indiqué Jacques Arrivé, président du groupe de Saint-Fulgent (2900 personnes). La nutrition animale (450 000 tonnes), dont les aliments pour chiens et chats fabriqués à Saint-Martin-des-Noyers, a représenté 28,9 % du CA. La production (910 000 mètres carrés de poulaillers) et la transformation de volailles ont constitué le reste. Arrivé a commercialisé 93 000 tonnes de volailles dont 53 % en standard et certifié (40 % en valeur), 26 % en appellations fermières (37 % en valeur) et 21 % en produits élaborés (23 % en valeur).

La force d'Arrivé aujourd'hui ? d'abord d'être peu exposé en Europe et sur pays tiers (l'export représente 4 % de son CA volaille) et de posséder des marques. Parmi celles-ci : Maître Coq en produits élaborés et volailles classiques, Saint-Sever (Fermiers Landais), etc.

Retour à la télévision

Si les performances des marques de distributeurs dépassent celles des marques propres, Arrivé maintient son avance (60 %) avec ses marques d'entreprises. Cette année, après plusieurs années de croissance externe et interne, il veut capitaliser sur celles-ci.

En 2005, le Vendéen met en scène Maître Coq à la télévision pour augmenter sa notoriété (trois passages sur le réseau national). Une première après quelques années parfois difficiles pour l'activité. Cette communication doit accompagner la forte croissance de son activité en produits élaborés (+ 17 % de vente en 2004). En parallèle, il va doter en 2005 sa plate-forme logistique de Saint-Fulgent de capacités plus importantes pour accélérer les flux. D'ici à juin 2006, cette plate-forme doit augmenter de 50 % sa capacité actuelle de 300 000 colis/semaine et offrir des systèmes d'étiquetage et de tri perfectionnés.

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