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AP Moller-Maersk a séduit Dunkerque

Le port Autonome de Dunkerque choisit Maersk pour son terminal à container.

Le Port Autonome de Dunkerque (PAD) a décidé de confier la direction du terminal à conteneurs NFTI-ou, créée en mai 2001 par une filiale de la SNCB et le port à APM Terminals, filiale du groupe danois AP Moller-Maersk, troisième manutentionnaire de conteneurs mondial (plus de 22 millions de conteneurs traités sur une quarantaine de terminaux). Début 2003, le groupe belge annonçait son souhait de se retirer de NFTI-ou, faisant du coup remonter la part du PAD à 70 % du capital. La décision laisse néanmoins ouverte l'arrivée possible d'autres partenaires dans la finalisation du tour de table. Le candidat parfait pourrait être CGA-CGM qui, avec l'apport récent de Delmas, représente la moitié de l'activité du terminal.

C'est l'intérêt porté depuis de nombreuses années par AP Moller-Maersk pour Dunkerque qui a séduit le PAD. Il est présent dans le trafic conteneurs avec Maersk Sealand, le trafic roulier avec Norfolkline, la logistique avec Maersk Logistics et DailyFresh Logistics. Son directeur général Jean-Claude Terrier confirme que le terminal gardera sa vocation multi clients. « Le créneau des produits frais est dynamique. Nous voulons nous positionner comme un « hub »(un foyer Ndlr) pour l'approvisionnement de l'Europe du Nord et surtout de la Grande-Bretagne, proximité oblige ». Le Royaume-Uni connaît, il est vrai, des problèmes de massification des flux sur ses ports, à cause d'un fort manque de foncier.

Cet intérêt se traduit dans les faits : « le port dispose aujourd'hui d'un nouveau poste RoRo (roll on/roll off) avec une nouvelle passerelle,explique Jean-Claude Terrier , et Norfolkline renouvelle sa flotte transmanche avec trois nouveaux bateaux, plus grands, plus rapides, dont le premier, Maersk-Dunkerque qui sera baptisé le 28 octobre prochain. Cela permettra de faire passer les fréquences Dunkerque-Douvres de 10 à 12 par jour».

Dernier sujet : l'attente de l'ouverture d'une ligne short sea entre l'Espagne (Bilbao ou Santander, la décision est en attente) et le port dunkerquois, qui permettrait de désengorger l'autoroute aquitaine. Là encore au bénéfice des produits frais.

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