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Anheuser Busch cherche la croissance en Chine

Ultra majoritaire sur son marché et premier brasseur mondial, le groupe américain Anheuser Busch n’en rencontre pas moins des difficultés. Balloté en bourse ou son cours est en chute depuis un an, le propriétaire de la marque Budweiser (créée en 1876) a été épinglé par le broker Bear Stearns, qui lui reproche de ne pas suivre les lignes stratégiques pourtant décidées par le groupe. Côté facade, le management d’Anheuser, par la voix de son dirigeant August Busch IV, s’est fixé comme première priorité d’élever l’image de la bière, de remotiver les consommateurs et de faire globalement plus pour vendre ses produits. Mais dans la réalité, Anheuser Busch n’aurait pas la même approche du terrain, avec des pratiques discount destinées à atteindre coûte que coûte les objectifs de volumes et croissance. La faute à un marché américain en très faible progression (101,8 millions de barils en 2002, 102,6 en 2003 et 103 en 2004), qui ne suit pas encore la tendance baissière enregistrée en Europe mais semble en prendre le chemin. Possédant une activité emballages aluminium (et plus étonnant une branche parcs d’attraction), Anheuser Busch réalise les trois quarts de son activité de vente sur le sol américain (pour un chiffre d’affaires de 14,9 Mds $ en 2004. Pour se regonfler le moral et le portefeuille, le groupe a investi en Chine depuis plusieurs années, un marché courtisé par toutes les grandes marques avec un potentiel de développement important (5% de croissance annuelle). Rachetés ou engagés dans des partenariats avec les brasseurs étrangers, les opérateurs chinois participent à la concentration du secteur. Mais que l’on ne s’y trompe pas, la poule aux œufs d’or n’est pas encore en mesure de modifier le visage du géant américain. La tendance n’est cependant pas au désengagement pour les propriétaires de titres. Depuis plusieurs mois, les analystes restent attentistes, mais prônent dans leur majorité pour la conservation des actions Anheuser-Busch.

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