Angers inaugure sa cuisine collective «zéro plastique»
Tous les contenants plastiques ont été remplacés par des bacs en inox. L’outil, qui prépare 13 500 repas chaque jour, représente un investissement de 10,5 millions d’euros.
Tous les contenants plastiques ont été remplacés par des bacs en inox. L’outil, qui prépare 13 500 repas chaque jour, représente un investissement de 10,5 millions d’euros.
La nouvelle cuisine Papillote et Compagnie, située dans le quartier des Hauts-de-Saint-Aubin à Angers (49), est entrée en service à la rentrée scolaire. D’une superficie de 3 000 m², l’outil prépare chaque jour 13 500 repas, qui sont livrés dans les restaurants des écoles maternelles et élémentaires des dix-huit communes partenaires de la Société Publique Locale (SPL) Angers Loire Restauration.
«Première cuisine collective et publique zéro plastique»
La cuisine a été inaugurée le 12 septembre dernier en présence de Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et ancien maire de la ville d’Angers. L’outil conçu par Angers Loire Restauration, pour un investissement de 10,5 millions d’euros, s’avère particulièrement performant en matière de transitions. La vaisselle en verre s’était substituée au plastique en 2019. Pour la nouvelle cuisine, les barquettes plastiques auparavant utilisées pour conditionner les repas ont toutes été remplacées par des bacs inox. Ces bacs ont été adaptés aux besoins de l’activité d’un point de vue sécurité alimentaire et ergonomie par une entreprise de l’Isère. «Il s’agit d’une innovation «made in Papillote et Compagnie» et nous en sommes très fiers», relève Sophie Sauvourel, directrice générale de la SPL, ajoutant que l’équipement est «la première cuisine collective et publique zéro plastique» de France.
Dotée d’une mini-station de dépollution des eaux usées et raccordée à la chaufferie du quartier, la cuisine est également équipée d’un procédé innovant de production de froid au CO2, faiblement impactant pour l’environnement. Côté assiette, 52 % des produits servis aux jeunes convives sont locaux et 35 % sont bio à ce jour.
