Aller au contenu principal

Alsace Parmentières veut repartir du bon pied

Les comptes de la coopérative de pommes de terre haut-rhinoise se redressent.

Née en 2000, Alsace Parmentières a connu jusqu’ici des temps plutôt difficiles. Traitant la production de 180 ha de pommes de terre plantés par 40 producteurs, cette coopérative dispose d’un outil de conditionnement dimensionné pour 10000 tonnes, qui n’a à ce jour pas encore dépassé les 7500 tonnes, la faute aux aléas climatiques et aux soucis qualitatifs. A cela s’ajoutent des problèmes de gestion, qui n’ont rien arrangé à sa situation financière. Des décisions prises en 2003 ont permis de rendre le bilan 2004 nettement plus présentable, le niveau des fonds propres restant malgré tout désespérément bas. Mais aujourd’hui, trois mains se tendent vers Alsace Parmentières. Sous réserve de l’autorisation du préfet, son autorité de tutelle, la Chambre d’agriculture du Haut-Rhin, est prête à consentir une avance de trésorerie de 100000 euros remboursable sur dix ans à partir de juillet 2008. Côté capital, la Comaco (coopérative maraîchère de Colmar) partenaire d’Alsace Parmentières au sein d’Alsace Fraîcheur (structure de commercialisation commune aux deux entités) apportera 150000 euros et le négoce de céréales Armbruster Frères 300000. Ce dernier, qui perçoit la pomme de terre comme une diversification, interviendra comme force d’appui à la gestion de l’ensemble. Estimées à un peu plus de 1600 ha, les surfaces régionales en pommes de terre regroupent les principaux opérateurs alsaciens soit deux coopératives et cinq négociants réunis dans l’Association pour la promotion de la pomme de terre d’Alsace (APPTA). Ils contrôlent quelque 30000 t/an. Leur objectif est de conforter par le biais d’actions régulières de communication une part de marché régionale estimée entre 35 et 40 % en grande distribution.

Les plus lus

Œufs : le bond des importations européennes vient d’Ukraine, mais aussi de Turquie

L’évolution des prix des œufs français, au 19 décembre 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par…

drapeau turc
Bovins : la Turquie continue sa décapitalisation, l’Europe en profite peu

Alors que les abattages de bovins continuent de progresser en Turquie faute de rentabilité de l’élevage allaitant et laitier,…

Gilles Huttepain, Vice-président de l'interprofession Anvol
Le poulet chinois s’impose en Europe, la volaille française alerte

La filière poulet française s’inquiète d’un afflux inédit en provenance de Chine, qui dégage ses surplus de filets de poulet…

douanier chinois devant un ordinateur
Viande bovine : la Chine enquête toujours sur ses importations et pourrait les limiter

Les résultats de l’enquête chinoise sur les perturbations de son marché intérieur de la viande bovine par les importations ne…

poules rousses en cage dans un élevage
Interdiction des poules en cage : « c’est le bon moment pour agir »

Des députés français demandent la Commission européenne d’inscrire l’interdiction de l’élevage de poules pondeuses en cage…

Les prix des œufs arrêtent leur progression en Europe avant les fêtes

L’évolution des prix des œufs français, au 12 décembre 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio