Allemagne
La mode d’jeune, en alimentaire aussi
Le « chilled convenience food » est en train de se faire une place dans la consommation des Allemands. Il s’agit de produits frais, préparés et réfrigérés. Un sondage a été effectué auprès de 1 000 consommateurs par la société Dialego à Aachen, avant l’ANUGA de Cologne. Pour 75 % des interrogés « c’est pratique » ; 79 % demandent qu’ils puissent avoir une confiance absolue dans la fraîcheur des produits ; 52 % pensent que le chilled food soutient la comparaison avec le frais concernant le goût ; 67 % déclarent qu’ils n’en connaissent pas assez sur la fabrication et sur les additifs et craignent une perte de minéraux ou vitamines en cours de réchauffement. La moitié pense que ces produits sont une concession à notre mode de vie pressée mais que pour autant ils ne sont pas plus sains. Par ailleurs 56 % des réponses indiquent que la palette des produits offerts est encore trop étroite sans beaucoup de choix et 60 % trouvent les produits frais réfrigérés « assez chers. » Les ados et les jeunes trouvent ces produits pratiques, et ils en consommeraient encore plus si les prix étaient plus modérés. Les plus de cinquante ans trouvent que ces produits ne correspondent pas à leur culture alimentaire et sont inacceptables du point de vue de la physiologie nutritionnelle.
Levures pour voitures
Le génie génétique permet aussi d’alimenter les moteurs de voitures ! Deux équipes de recherches qui travaillent à l’optimisation de la fabrication de bio-éthanol à partir de bio-masse ont mis au point par génie génétique une souche de levure capable de transformer en éthanol des composantes végétales qui, jusqu’à présent, ne pouvaient pas être transformées. Il s’agit de l’équipe Eckerhard Boles de l’Institut de microbiologie de l’Université de Francfort et de l’équipe Bärbel Hahn-Hägerdal de l’Université suédoise de Lund. La Commission, qui financera la suite de leurs recherches, est particulièrement intéressée par ce résultat. Également pour l’amélioration de la production de bio-éthanol : les chercheurs allemands de Freiberg sont en train de mettre au point une installation de production de gaz de synthèse en utilisant un produit intermédiaire obtenu à partir de bio-masse grâce au génie génétique.
Moins de viande bovine en Bavière
Chute brutale de la production de viandes bovines en Bavière au cours du 1er semestre 2005 : -12,6 % (441 599 bovins). Le nombre de taurillons abattu a diminué de 12,1 % à 190 000, celui des vaches de réforme de 11,1 % à 173 000. Le nombre de bœufs abattus durant ces six mois a diminué de près de 20 % à 1 520 et celui des veaux de 18,9 % à 18 000. Le nombre de porcs abattus durant ce semestre est par contre resté stable à 2,5 mio d’animaux. Les abattages de volailles ont augmenté de 12,1 % pour un total de 50 000 tonnes. Les organisations bavaroises s’attendent à un recul en taurillons, mais pas en vaches de réforme.