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ALLEMAGNE

Les coop Raiffeisen diminuent en nombre

Les coopératives agricoles Raiffeisen ont réalisé un CA de 37,5 Mds _ en 2003 (37,6 Mds en 2002). Le nombre de coopératives a diminué de 4 % à 3 286. La diminution du nombre de coopératives du secteur transformation et commercialisation était de -5,1 % pour aboutir à un total de 1 537 entités. Le CA des approvisionnements a diminué de -1 % à 1,5 Md _. En ce qui concerne le secteur laitier, il y a eu une légère augmentation du CA à 9,8 MD _ pour une augmentation de collecte de +2,7 % à 27,6 miot. Le prix moyen du lait payé a diminué de -5 % à 28,49 cts/kg. Les coopératives bétail et viandes ont vu leur CA diminuer de -3,5 % à 6,4 Mds. Le CA moyen des 751 coopératives de production des nouveaux Länder a diminué de -4 % à 1,85 mio _, en raison de la sécheresse et de la situation sur les marchés du lait et des viandes.

Les méthodes de Greenpeace…

Il y a cinq ans, un éleveur un peu inquiet de Wölfersheim, en Hesse, a effectué des prélèvements de lait pour y chercher des traces d’OGM, car il avait cultivé du maïs OGM pour des besoins de recherches. Ces prélèvements ont été envoyés à la section laitière du Land qui les a transmis à un laboratoire spécialisé de l’Université Technique de Munich-Weihenstephan. Les chercheurs, surpris, ont effectivement détecté des traces d’OGM et en ont informé la section laitière de Hesse. Comme d’autres recherches sur ce même sujet n’avaient rien révélé de positif, et comme on ne connaissait pas l’origine précise des prélèvements, ni leur méthodologie, on a conclu que les traces devaient probablement provenir du maniement du fourrage en question dans l’étable. Aucun critère scientifique n’ayant été respecté lors du prélèvement, pas question non plus de publication de résultat. Bref, après de nombreux examens, cette affaire a été classée. Or voici que Greenpeace la ressort aujourd’hui des tiroirs comme une nouvelle « sensationnelle» de « portée mondiale» et comme « une étude tenue secrète sur la pollution du lait par des OGM !» Toutes les explications ont été fournies par l’Université à Greenpeace, accompagnées d’une dizaine d’autres études scientifiques, nettes et récentes, n’ayant détecté aucune rémanence OGM ni dans les laits ni dans les viandes. Peine perdue ! Greenpeace qui tient son scandale, martèle son interprétation avec la connivence de nombreux médias.

C’est loin, les manif’s !

Le déménagement du gouvernement de Bonn à Berlin pose un problème au DBV… concernant ses manifestations. Ce sujet sera peut-être abordé en clair lors de la grande assemblée générale des délégués de la centrale paysanne les 28 et 29 juin, qui se tient à Bonn justement. Dans le passé, le DBV pouvait compter sur les Rhénans pour une mobilisation rapide vers Bonn, pour toutes les manifestations de protestation nécessaire. Mais maintenant que les ministres sont à Berlin, ce n’est plus pareil. C’est beaucoup plus loin, et il faut recruter des manifestants dans une zone où l’agriculture est moins dense et d’une tout autre structure. Et dont les responsables sont beaucoup moins enclins à venir défiler dans les rues.

Le commerce turc se modernise aussi

Oncle Mehmed prend le chemin de Tante Emma ! C’est ainsi qu’on appelle en langage populaire allemand les petits magasins d’alimentation turcs et allemands. Les 2,4 mio de Turcs, soit 615 000 ménages, qui vivent en Allemagne s’approvisionnent le plus souvent auprès de 12 000 magasins turcs dits de l’once Mehmed. Ils réalisent un CA estimé à 5 Mds _. Les 350 grossistes turcs, détiennent quant à eux 3,5 % du marché alimentaire allemand. Les grandes chaînes de distribution telles que Metro ou Edeka visent de plus en plus ce potentiel, grâce à des importateurs et avec des rabais favorables aux grandes familles. Les commerces turcs de leur côté réagissent en se filialisant : Hüdaverdi à Mannheim, Tepe à Düsseldorf, Birlik à Berlin. D’autres entrent en coopération avec les IAA allemandes, comme par exemple la laiterie-fromagerie Hochwald. En Turquie même, on voudrait exporter des produits laitiers vers ces circuits, et pour ce faire l’on tente de maîtriser rapidement la fièvre aphteuse (un cas vient encore de se déclarer en Anatolie). Oncle Mehmed commence à souffrir de ces regroupements concurrentiels, comme jadis tante Emma des implantations du commerce moderne.

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