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Aliments du bétail : une reprise à relativiser

Les statistiques recueillies par le SNIA (industrie de l’alimentation animale, secteur privé) et Coop de France nutrition animale (ex Syncopac) auprès de leurs adhérents font apparaître que la production d’aliments du bétail en janvier 2006 aurait atteint 1 878 000 tonnes, soit 3,5 % de plus qu’en janvier 2006 (notre numéro d’hier).

Le fait le plus remarquable est que cette progression a concerné tous les secteurs : + 7,3 % en aliment pour bovins, + 3,3 % pour l’aliment porc, et 1,5 % pour la volaille, dont un appréciable + 6,7 % pour les spécialités poulets de chair.

Cette remontée de l’activité de l’industrie de la nutrition animale par rapport au mois correspondant de l’an dernier doit cependant être interprétée avec prudence car le bilan de janvier 2006 avait été particulièrement médiocre. Les chiffres de février et mars seront plus significatifs quant à la reprise, ou non, de production.

Des signes de reprise ?

Sur la période de février 2006 à janvier 2007, la production totale a atteint 20,4 Mt, soit un retard de 2 % sur la période équivalente de 2005-2006, dont 8,1 Mt d’aliments volailles (-5,5 %), 6,13 Mt d’aliment porcs (-2,4 %), seul l’aliment pour bovins enregistrant, avec 4,3 millions de tonnes une progression (+ 5,5 %).

En attendant la confirmation ou l’infirmation d’ici à la fin du trimestre de la tendance dessinée en janvier, les deux organisations professionnelles précitées, raisonnant cette fois sur sept mois de campagne (juillet 2006 à janvier 2007), constatent que la baisse de l’aliment porcs est passée sous la barre des -2 % et que celle de l’aliment volaille revient à -3,3 % malgré la persistance d’une mauvaise orientation persistante des aliments dindes (-7,2 %) et pintades (-6,3 %).

Sans vouloir tirer de conclusion hâtive de ces dernières statistiques, on observera qu’au cours de l’année dernière on a pu enregistrer quelques fois, des signes d’amélioration relative des volumes de production. Mais là où la progression est assurée, c’est dans le prix de l’aliment, compte tenu de la tension persistante du coût des matières premières.

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