Aliments du bétail : moindre mal
Les deux organisations professionnelles de l’alimentation animale, SNIA et Syncopac, achèvent la collecte des chiffres de l’année écoulée. D’après ce que l’on en sait, ils seraient meilleurs que ce que l’on en pouvait envisager à l’issue de l’avant dernier semestre 2004. On tablait alors sur une baisse des fabrications de 2 ou 3 % sur l’année ; elle ne dépasserait pas, en définitive, 1 %. La nouvelle est rassurante pour les fabricants d’aliment dont la production s’était engagée dans une spirale baissière depuis 3 ans. La forte progression des aliments bovins, conséquence de la canicule de 2003 avaient camouflé cette tendance, mais l’effet de ce soutien conjoncturel tire à sa fin. C’est l’aviculture qui va permettre de limiter les dégâts et notamment, la progression des spécialités poules pondeuses. La bonne nouvelle pour les FAB, risque d’être assombrie par la situation du marché de l’œuf car elle correspondrait à une augmentation du nombre de poules, donc d’œufs. Ce qui n’est pas la meilleure perspective dans une quasi conjoncture de crise créée par le déséquilibre entre des disponibilités trop larges et une demande frileuse.