Aller au contenu principal

Aliments du bétail en Bretagne : nouveau recul

Le secteur breton de la nutrition animale encaisse une chute de volume qui devrait se poursuivre.

Les industriels bretons en nutrition animale, adhérents de l’Afab (association des fabricants d’aliments du bétail), ont enregistré en 2004 une nouvelle baisse de leur activité : - 2,3 % à 9,08 millions de tonnes. Il faut cependant noter que l’un des plus gros industriels de la région, Cooperl-Hunaudaye, non adhérent de l’Afab et dont les tonnages ne figurent pas dans les comptes de l’association, a progressé, lui, de 6 % à 1,427 million de tonnes. Les espèces porc et volaille, auxquels sont destinées 87,57 % des fabrications, baissent respectivement de 2,5 et 1,8 %. Le recul de l’élevage intensif en Bretagne se confirme, après une baisse de 1,3 % en 2003.

L’Afab note que depuis 1997, année record avec 9,861 millions de tonnes, la Bretagne a perdu l’équivalent de 780 000 tonnes. Si la région conserve encore son leadership en France (40,68 % d’un volume fabriqué de 22,32 millions de tonnes), ses fabrications reculent plus vite qu’en France. Exemples : en 2004, le porc a chuté de 1 % à 4,447 millions de tonnes. Une diminution qui correspond peu ou prou à la réduction des abattages de la zone Uniporc Ouest (- 1,32 %). Le marché de l’aliment en poulet de chair a reculé de 7,5 % à 1,103 million de tonnes.

Le marché de l’aliment pour poules pondeuses actuellement en forte crise se réduit de 1,4 % à 1,112 million de tonnes. Les aliments destinés aux bovins enregistrent un fort repli, de l’ordre de 5,5 % à 848 000 tonnes en raison de la très bonne campagne fourragère de 2004 qui concurrence les aliments composés.

La Bretagne a cependant constaté quelques hausses en 2004 : parmi celles-ci, notons la hausse de 6 % de l’aliment dinde, les retards à l’enlèvement faisant augmenter les tonnages. Sans oublier deux espèces qui s’en sortent plutôt bien : le canard gras qui compense les difficultés du canard maigre (+ 2,5 % à 174 000 tonnes) et le lapin dont l’activité progresse de 3,4 % à 105 000 tonnes.

La chute devrait se poursuivre

Selon l’Afab, la chute devrait se poursuivre, voire s’amplifier en 2005. Les prévisionnistes tablent sur une baisse en 2005 de 6 % toutes productions confondues, ce qui représente 450 000 tonnes d’aliments en moins. Malgré ce contexte sombre, les fabricants gardent des raisons d’espérer. Les alliances dans les productions animales devraient permettre de gagner en compétitivité et la segmentation du marché des viandes limiter l’érosion de la consommation.

Les plus lus

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 25 juillet 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

un graphique avec une courbe à la hausse, sur fond de grains de blé
Les prix du blé, de l’orge et du maïs français sont repartis à la hausse

Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous…

vaches laitières dans des prairies en été
Où sont les vaches les plus chères d’Europe en juillet 2025 ?

Les prix des vaches laitières de réforme ont connu une envolée historique tout au cours du premier semestre, tirée par la…

Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 11 juillet 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

rayon oeuf en supermarché
Œufs : la grande distribution quitte l’interprofession CNPO

FCA et FCD annoncent leur retrait du CNPO, interprofession des œufs, suscitant l’incompréhension. 

une silhouette de vache dans laquelle on voit le drapeau du royaume uni
Bovins : au Royaume-Uni, les prix s’écartent de leur record du mois de mai

Les prix des vaches au Royaume-Uni battent des records cette année, comme partout en Europe, sur fond de manque d’animaux.…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio