Alazard & Roux : reprise des investissements
L'entreprise Alazard & Roux a lancé un programme d'investissements de 1,2 M d’euros, qui va ouvrir une nouvelle phase de croissance. Il s'agit en premier lieu du rachat finalisé en juillet, de l'abattoir de St Saturnin (84), qui va être entièrement dédié à une chaîne d'abattage porcins. « Cette décision a été prise,souligne Olvier Roux, directeur de la société éponyme, afin de résoudre des problèmes logistiques liés à l'éloignement de nos deux sites de St Saturnin et de Tarascon. Avec l'acquisition de cet abattoir, qui va compléter le site que nous possédions précédemment, nous serons en mesure de travailler de nouveaux produits, en particulier le frais. Il nous garantit les meilleures conditions de travail en terme de traçabilité, de fraîcheur, d'identification et de valorisation des coproduits. »
Ouverture fin 2008
La viande des porcins sera travaillée non pas sur le système traditionnel, mais « par flambage pour une qualité de viande plus ferme ». L'ensemble des bâtiments couvrira 7 000 m 2, dont 1 500 m 2 d'atelier de découpe, pour une capacité globale de 500 tonnes/semaine ou 200 bêtes.
L'abattoir, qui emploiera 20 personnes, assurera une prestation de service pour les ovins produits localement. L'activité débutera fin janvier 2008, avec le lancement de nouveaux produits porcins, comme les mini-andouillettes, les minis chorizo en boules, le boudin et une gamme de produits cuits comme les poitrines farcies d'abats prêtes à être réchauffées. Avec ce type de préparation, Alazard & Roux vise plus particulièrement les rôtissoires de supermarchés. En filigrane, le projet d'un signe de qualité AOC ou IGP « porc du Ventoux élevé en plein air » est toujours d'actualité et le cahier des charges déposé, sert de trame collective à l'élevage local.
A Tarascon, c'est un agrandissement de 1 000 m 2 qui est en cours de réalisation. Il sera destiné à la fabrication de produits élaborés. Il s'agit de produits à griller, de plats cuisinés sur les trois espèces et de prêts à cuire (marinés, farcis, hachés aromatisés). A DLC courte, ces préparations seront proposées au rayon frais. « L'avenir est à la viande élaborée », estime Olivier Roux. Actuellement, l'entreprise produit 1,5 t de plats préparés/semaine. L'extension portera sa capacité à 3 t. L'objectif est « de créer 15 emplois ». La cuisine sera opérationnelle en janvier 2008.