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Agneau : l’installation, la FNO veut y croire

Le « Berger futé» vient au secours de la production ovine. Ce concours national est organisé dans le cadre de la charte « L'agneau, on y croit ». Il s'adresse aux éleveurs malicieux, qui ont su simplifier leur travail avec de bonnes astuces. Des « Olympiades des jeunes bergers » ont également lieu dans les lycées agricoles pour encourager la relève. Les deux épreuves contribuent à valoriser le métier.« L'un des objectifs de la charte de relance est d'alléger le travail, dont le caractère contraignant nuit à l'image de l'élevage », souligne Serge Préveraud, de la Fédération nationale ovine (FNO). Le concours du Berger Futé récompense les éleveurs ayant mis en place dans leur exploitation des outils originaux, visant à améliorer l'efficacité du travail et à réduire la pénibilité des tâches. Cela touche les domaines du matériel (bâtiments, parcs de contention, clôture, surface fourragère...), de l'organisation du travail, sur un plan individuel ou collectif (gestion de la main d'œuvre, gestion de la reproduction, dégagement de temps libre...). La remise des prix est prévue le 8 septembre, lors du salon Tech Ovin à Bellac (Haute-Vienne). Les Olympiades, destinées aux jeunes de plus de 16 ans, du Capa au BTS, sont organisées sur le thème « Etre éleveur ovin aujourd'hui ». Les candidats doivent utiliser le savoir-faire acquis pendant leur cursus scolaire : épreuves de maniabilité en quad, de contention ovine, de tri, de parage et de connaissances théoriques. Après des étapes locales ou régionales, puis inter-régionales, une grande finale est prévue en mars 2006 au Salon de l'Agriculture.

« Un très bon climat s'est instauré en production ovine, se réjouit Serge Préveraud. Le secteur est perçu comme porteur d'avenir. » Il a représenté l'an dernier près de 6 % du total des installations en agriculture, contre 4,5 % en 2003, d'après la FNO. Dans les Ardennes, la production est en hausse de 20 %, à effectif d'éleveurs constant. Cette croissance est attribuée à une taille d'exploitation plus élevée. « La production se professionnalise, analyse Emmanuel Coste, président d'Interbev Ovins. Le revenu dépendra davantage du nombre d'agneaux sortis que des primes. En France, la productivité est à la traîne par rapport aux pays concurrents. »

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