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Aficar : l’agriculture va soigner son image

« Etre un lien entre le grand public et le monde agricole » ou encore « réconcilier agriculteurs et société », telle est la mission que s'est fixée hier l'Agence française d'information et de communication agricole et rurale (Aficar) à l'occasion de son premier conseil d'administration. Créée officiellement le 23 février 2005, l'institution présidée par l'ancien ministre de l'Agriculture Philippe Vasseur et dirigée par Any Castaing est enfin sur « la rampe de lancement ». Récemment défini, le conseil d'administration est composé pour moitié de représentants de l'État, de 6 représentants de la profession agricole (APCA, CNMCCA et les 4 principaux syndicats agricoles), de Jean-René Buisson (pour les industries alimentaires), d'un représentant de l'association des maires de France et d'un représentant d'association consumériste. Ce conseil sera aidé par un comité d'expert comprenant un collège de spécialistes avec des personnalités comme Marion Guillou, p-dg de l'Inra, et un collège de communicants (journalistes agricoles et responsables de la communication).

Pour l'instant l’Aficar ne dispose que d'un budget de 1,330 M Eur qui, s'il n'est pas abondé par des organismes ou entreprises du secteur, ne devrait permettre de réaliser en 2006 qu'une ou deux actions. Philippe Vasseur se dit ouvert à tout partenariat financier y compris de la part de la grande distribution ou d'agrofournisseurs. Sous la signature « tous paysans », la première action de l'agence devrait cibler les enfants, avec la création de jeux pour cet été. L'Aficar envisage aussi d'agir dans les mondes du sport et du spectacle. L'idée d'un train d'exposition est avancée. « On veut expliquer à l'ensemble des Français qu'ils sont tous concernés par les paysans car l'agriculture a des débouchés dans tous les actes de notre vie quotidienne : de la salle de bain (le sorbitol dans le dentifrice) aux draps (en coton ou en lin) dans lesquels ils se couchent », explique Philippe Vasseur. L'Aficar est vouée à une communication structurelle. Si elle peut être amenée à parler en temps de crise, elle n'abordera pas les sujets de discorde comme les OGM. « L'Aficar doit être un lieu de convergence», souligne son président.

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